Festival de Gérardmer 2014 - Jour 2
La compétition démarre pour de bon sous le soleil et les températures positives avec Dark Touch de Marina De Van qui aborde pour la première fois le domaine fantastique en tant que réalisatrice (malgré sa présence dans le jury du festival à deux reprises dans le passé).
Impossible de ne pas songer à Carrie avec cette histoire de fillette torturée parsemée d'épisodes télékinésiques très impressionnants. Mais malgré une mise en scène très soignée et des acteurs convaincants (mention spéciale à l'héroïne), les enjeux peinent à évoluer et à se dévoiler aux spectateurs. Pire, à partir du dernier tiers du métrage, les scènes se succèdent sans la moindre cohérence alors que de nombreuses questions restent encore ouvertes. La scène finale contient même des erreurs de montage qui traduisent un grand manque de cohérence et une écriture bâclée. Dommage, tous les éléments étaient pourtant réunis...
On enchaîne avec All Cheerleaders Die (hors compétition), un teen-movie idiot sur fond de sorcellerie. Des effets spéciaux ridicules et de trop rares scènes comiques ne relève pas le niveau de cette production pathétique qu'on oublie rapidement. Heureusement, la compétition reprend avec Rigor Mortis.
Mise en scène hyper soignée pour cet immeuble de Hong Kong bourré de phénomènes paranormaux. Certaines scènes évoluent même vers des combats aériens hyper chorégraphiés typiques du cinéma chinois. Pourtant on s'ennuie ferme devant ce huis-clos aux nombreux protagonistes dont les motivations manquent cruellement de clarté. L'esthétique a beau être très travaillée, on se perd pourtant dans de nombreux événement qui restent trop longtemps difficiles à lier entre eux, et il faut avouer que l'hommage très appuyé du réalisateur aux films de vampires chinois des années 80 échappe complètement au public occidental. Et malheureusement le final hyper téléphoné, même s'il donne enfin un semblant de signification à l'ensemble, vient plomber l'ensemble du projet. Bref, une esthétique recherchée et de nombreux effets spéciaux ne font pas un bon film.
C'est tout pour cette seconde journée qui s'achève sur les premières chutes de neige du festival...
Impossible de ne pas songer à Carrie avec cette histoire de fillette torturée parsemée d'épisodes télékinésiques très impressionnants. Mais malgré une mise en scène très soignée et des acteurs convaincants (mention spéciale à l'héroïne), les enjeux peinent à évoluer et à se dévoiler aux spectateurs. Pire, à partir du dernier tiers du métrage, les scènes se succèdent sans la moindre cohérence alors que de nombreuses questions restent encore ouvertes. La scène finale contient même des erreurs de montage qui traduisent un grand manque de cohérence et une écriture bâclée. Dommage, tous les éléments étaient pourtant réunis...
On enchaîne avec All Cheerleaders Die (hors compétition), un teen-movie idiot sur fond de sorcellerie. Des effets spéciaux ridicules et de trop rares scènes comiques ne relève pas le niveau de cette production pathétique qu'on oublie rapidement. Heureusement, la compétition reprend avec Rigor Mortis.
Mise en scène hyper soignée pour cet immeuble de Hong Kong bourré de phénomènes paranormaux. Certaines scènes évoluent même vers des combats aériens hyper chorégraphiés typiques du cinéma chinois. Pourtant on s'ennuie ferme devant ce huis-clos aux nombreux protagonistes dont les motivations manquent cruellement de clarté. L'esthétique a beau être très travaillée, on se perd pourtant dans de nombreux événement qui restent trop longtemps difficiles à lier entre eux, et il faut avouer que l'hommage très appuyé du réalisateur aux films de vampires chinois des années 80 échappe complètement au public occidental. Et malheureusement le final hyper téléphoné, même s'il donne enfin un semblant de signification à l'ensemble, vient plomber l'ensemble du projet. Bref, une esthétique recherchée et de nombreux effets spéciaux ne font pas un bon film.
C'est tout pour cette seconde journée qui s'achève sur les premières chutes de neige du festival...
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