Critique ciné express : Albator - Corsaire De l'Espace
Bon, je l'ai déjà avoué ici, je suis un grand fan des travaux de Leiji Matsumoto, et tout particulièrement des univers qu'il a créés autour du Capitaine Harlock et du Galaxy Express 999. On va donc dire que j'étais dans le public cible de ce nouveau film nommé "Albator - Corsaire De l'Espace" pour sa sortie française, d'autant plus que la promesse d'un film entièrement en images de synthèse de très haute qualité était vraiment très alléchante !
Je dois admettre que le résultat a nettement dépassé mes espérances ! Surtout en en ce qui concerne l'aspect visuel, car ça y est, les japonais ont enfin réussi à prouver aux américains qu'ils pouvaient assurer dans ce domaine. Les personnages sont sublimes de réalisme (alors que certains d'entre-eux n'ont pas forcément un gabarit qui serait humainement possible, un comble !), les environnements sont riches, variés et très détaillés, les animations sont d'une très grande fluidité et les designs (notamment des vaisseaux) sont recherchés et globalement très réussis. Le vaisseau Arcadia bénéficie d'ailleurs d'un look inédit qui reprend les grandes lignes de ce qu'on a pu voir par le passé (dans les séries "Albator 84" et "Harlock Saga"), mais avec l'ajout de nombreux appendices et détails qui le rendent plus menaçant et majestueux que jamais. C'est d'ailleurs au travers du superbe travail effectué sur ce vaisseau que le passé de mecha-designer (sur de nombreuses série ou OAV dont "Bubblegum Crisis", "Gundam" ou "Appleseed") du réalisateur Shinji Aramaki se ressent le plus.
Mais l'homme s'en sort également avec les honneurs dans la mise en scène de ce long-métrage. Les situations et les plans sont très variés et l'action reste toujours lisible malgré des combats entre de très nombreux protagonistes, sans parler des batailles spatiales à grande échelle qui sont un véritable régal pour les amateurs du genre. Des passages plus posés viennent régulièrement calmer le jeu, et si la mise en scène y reste toujours particulièrement soignée, c'est en revanche lors de ces séquences que les défauts du film ressortent le plus, à savoir des séquence qui empruntent aux codes de la japanimation sans la moindre finesse (notamment dans les réactions et le comportement de certains personnages), au risque de déboussoler le grand public qui n'y serait pas habitué ou qui n'apprécierait pas ce style. L'autre défaut du projet reste également son scénario de plus en plus confus à mesure que l'histoire progresse. S'il est plutôt agréable d'être régulièrement surpris par de nombreuses révélations qui renversent l'équilibre des forces en présence, il est toutefois dommage que cela se répète jusqu'à un point où on ne sait plus trop qui croire/soutenir dans ce récit aux enjeux pourtant importants. Et que dire de ce final qui ne peut que laisser sur sa fin ? Les scénaristes n'avaient-ils aucune idée de la finalité qu'ils allaient donner à leur histoire quand ils commencé à écrire leur scénario ? Bizarre... et un peu dommage !
Malgré quelques défauts d'ordre scénaristique, "Albator - Corsaire De l'Espace" s'impose sans peine comme l'un des space-opéras les plus magistraux ayant un jour été projeté dans les salles obscures. Visuellement sublime, et jouissant d'une mise en scène riche, variée et toujours lisible (même dans les scène d'affrontement les plus intenses), ce long-métrage animé fera certainement la joie des amateurs de science-fiction en manque de sensations visuelles au cinéma. Les (nombreux) excès de fan-service feront le bonheur d'une partie des spectateurs tout en énervant les autres (en ce qui me concerne, chaque apparition du capitaine ou de son vaisseau a entrainé un frisson général de plaisir total). Donc ce film ne s'adresse clairement pas à tout le monde, et ça n'est peut-être pas plus mal car il a au moins le mérite de ne pas être fait pour plaire au plus grand nombre. Les fans les plus attentifs de l'univers créé par Leiji Matsumoto s'amuseront d'ailleurs à relever de nombreux petits clin d'œil plus ou moins visibles qui renvoient directement à d'autres œuvres créées ou adaptées des travaux du maître. Bref, si tout n'est peut-être pas respecté ici à la lettre par rapport à l'esprit des mangas originaux, les fans du personnage devraient tout de même y trouver largement de quoi répondre à leurs attentes.
Notons enfin la musique souvent grandiose qui accompagne l'ensemble, ainsi que la performance vocale très satisfaisante de Mathieu Moreau dans le rôle d'Albator pour la version française du film, et ce malgré un petit caméo vocal du mythique Richard Darbois.
Je dois admettre que le résultat a nettement dépassé mes espérances ! Surtout en en ce qui concerne l'aspect visuel, car ça y est, les japonais ont enfin réussi à prouver aux américains qu'ils pouvaient assurer dans ce domaine. Les personnages sont sublimes de réalisme (alors que certains d'entre-eux n'ont pas forcément un gabarit qui serait humainement possible, un comble !), les environnements sont riches, variés et très détaillés, les animations sont d'une très grande fluidité et les designs (notamment des vaisseaux) sont recherchés et globalement très réussis. Le vaisseau Arcadia bénéficie d'ailleurs d'un look inédit qui reprend les grandes lignes de ce qu'on a pu voir par le passé (dans les séries "Albator 84" et "Harlock Saga"), mais avec l'ajout de nombreux appendices et détails qui le rendent plus menaçant et majestueux que jamais. C'est d'ailleurs au travers du superbe travail effectué sur ce vaisseau que le passé de mecha-designer (sur de nombreuses série ou OAV dont "Bubblegum Crisis", "Gundam" ou "Appleseed") du réalisateur Shinji Aramaki se ressent le plus.
Mais l'homme s'en sort également avec les honneurs dans la mise en scène de ce long-métrage. Les situations et les plans sont très variés et l'action reste toujours lisible malgré des combats entre de très nombreux protagonistes, sans parler des batailles spatiales à grande échelle qui sont un véritable régal pour les amateurs du genre. Des passages plus posés viennent régulièrement calmer le jeu, et si la mise en scène y reste toujours particulièrement soignée, c'est en revanche lors de ces séquences que les défauts du film ressortent le plus, à savoir des séquence qui empruntent aux codes de la japanimation sans la moindre finesse (notamment dans les réactions et le comportement de certains personnages), au risque de déboussoler le grand public qui n'y serait pas habitué ou qui n'apprécierait pas ce style. L'autre défaut du projet reste également son scénario de plus en plus confus à mesure que l'histoire progresse. S'il est plutôt agréable d'être régulièrement surpris par de nombreuses révélations qui renversent l'équilibre des forces en présence, il est toutefois dommage que cela se répète jusqu'à un point où on ne sait plus trop qui croire/soutenir dans ce récit aux enjeux pourtant importants. Et que dire de ce final qui ne peut que laisser sur sa fin ? Les scénaristes n'avaient-ils aucune idée de la finalité qu'ils allaient donner à leur histoire quand ils commencé à écrire leur scénario ? Bizarre... et un peu dommage !
Malgré quelques défauts d'ordre scénaristique, "Albator - Corsaire De l'Espace" s'impose sans peine comme l'un des space-opéras les plus magistraux ayant un jour été projeté dans les salles obscures. Visuellement sublime, et jouissant d'une mise en scène riche, variée et toujours lisible (même dans les scène d'affrontement les plus intenses), ce long-métrage animé fera certainement la joie des amateurs de science-fiction en manque de sensations visuelles au cinéma. Les (nombreux) excès de fan-service feront le bonheur d'une partie des spectateurs tout en énervant les autres (en ce qui me concerne, chaque apparition du capitaine ou de son vaisseau a entrainé un frisson général de plaisir total). Donc ce film ne s'adresse clairement pas à tout le monde, et ça n'est peut-être pas plus mal car il a au moins le mérite de ne pas être fait pour plaire au plus grand nombre. Les fans les plus attentifs de l'univers créé par Leiji Matsumoto s'amuseront d'ailleurs à relever de nombreux petits clin d'œil plus ou moins visibles qui renvoient directement à d'autres œuvres créées ou adaptées des travaux du maître. Bref, si tout n'est peut-être pas respecté ici à la lettre par rapport à l'esprit des mangas originaux, les fans du personnage devraient tout de même y trouver largement de quoi répondre à leurs attentes.
Notons enfin la musique souvent grandiose qui accompagne l'ensemble, ainsi que la performance vocale très satisfaisante de Mathieu Moreau dans le rôle d'Albator pour la version française du film, et ce malgré un petit caméo vocal du mythique Richard Darbois.
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