Critique ciné express : Jobs
Gros manque de temps ces dernières semaines pour vous proposer des critiques écrites (qui devraient d'ailleurs raccourcir dans les prochains temps à cause justement de ce manque de temps), mais voici quand-même un avis rapide sur ce que j'ai pu voir ces derniers temps :
Le cinéma indépendant a dégainé plus vite qu'Hollywood sur ce coup-là ! Et l'acteur Ashton Kutcher s'est personnellement investi pour faire de ce biopic une réussite : il produit le film, et il y interprète le rôle titre en ayant énormément étudié le personnage et en ayant été jusqu'à imiter son régime alimentaire un peu spécial (ce qui lui a valu des problèmes de santé juste avant le début du tournage). Le souci, c'est qu'il a été tellement loin dans sa volonté de rendre hommage au co-fondateur d'Apple qu'il a visiblement oublié que jouer un rôle ce n'est pas la même chose qu'imiter une personne. Si Ashton est très convaincant dans la grande majorité du long-métrage (au point d'en être l'un des principaux atouts), il reste toutefois une poignée de scènes à la limite du ridicule où il est impossible de croire qu'une personne marchait de cette façon...
Pour un petit budget pareil (12 millions $), la réalisation est très correcte, notamment en ce qui concerne les passages qui se déroulent dans les années 70. Mais le plus gros défaut du film reste son scénario. Si les spectateurs qui n'ont aucune connaissance de la vie de Steve Jobs y trouveront quelques anecdotes intéressantes, ceux qui connaissent mieux son parcours seront surpris du nombre assez impressionnant d'omissions de passages très importants (la Blue Box, le Xerox PARC, le développement du premier Macintosh, NeXT, Pixar, etc...) tandis qu'on s'attarde un peu trop souvent sur des épisodes beaucoup moins intéressants. De plus, l'autre co-fondateur d'Apple, Steve Wozniak est un peu laissé de côté (et pas tout à fait fidèle à son véritable caractère et à son rôle majeur dans l'histoire de cette industrie), et certains des plus mauvais côtés de Steve Jobs (qui en avait des tas) sont ignorés. Bref, la volonté de bien faire est là mais l'ensemble passe tout de même légèrement à côté de son sujet. Dommage...
En complément de cette critique (et pour avoir beaucoup plus de détails), n'hésitez pas à écouter le podcast 24FPS que Julien et moi avions consacré à ce film :
"Jobs" de Joshua Michael Stern
Le cinéma indépendant a dégainé plus vite qu'Hollywood sur ce coup-là ! Et l'acteur Ashton Kutcher s'est personnellement investi pour faire de ce biopic une réussite : il produit le film, et il y interprète le rôle titre en ayant énormément étudié le personnage et en ayant été jusqu'à imiter son régime alimentaire un peu spécial (ce qui lui a valu des problèmes de santé juste avant le début du tournage). Le souci, c'est qu'il a été tellement loin dans sa volonté de rendre hommage au co-fondateur d'Apple qu'il a visiblement oublié que jouer un rôle ce n'est pas la même chose qu'imiter une personne. Si Ashton est très convaincant dans la grande majorité du long-métrage (au point d'en être l'un des principaux atouts), il reste toutefois une poignée de scènes à la limite du ridicule où il est impossible de croire qu'une personne marchait de cette façon...
Pour un petit budget pareil (12 millions $), la réalisation est très correcte, notamment en ce qui concerne les passages qui se déroulent dans les années 70. Mais le plus gros défaut du film reste son scénario. Si les spectateurs qui n'ont aucune connaissance de la vie de Steve Jobs y trouveront quelques anecdotes intéressantes, ceux qui connaissent mieux son parcours seront surpris du nombre assez impressionnant d'omissions de passages très importants (la Blue Box, le Xerox PARC, le développement du premier Macintosh, NeXT, Pixar, etc...) tandis qu'on s'attarde un peu trop souvent sur des épisodes beaucoup moins intéressants. De plus, l'autre co-fondateur d'Apple, Steve Wozniak est un peu laissé de côté (et pas tout à fait fidèle à son véritable caractère et à son rôle majeur dans l'histoire de cette industrie), et certains des plus mauvais côtés de Steve Jobs (qui en avait des tas) sont ignorés. Bref, la volonté de bien faire est là mais l'ensemble passe tout de même légèrement à côté de son sujet. Dommage...
En complément de cette critique (et pour avoir beaucoup plus de détails), n'hésitez pas à écouter le podcast 24FPS que Julien et moi avions consacré à ce film :
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