tag:blogger.com,1999:blog-69414599178786590612024-03-05T08:44:54.740+01:00Draven's WorldLe blog 100% cinéma (entre autres sujets...)Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.comBlogger691125tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-71058945716403764332021-11-01T14:02:00.001+01:002021-11-02T07:46:00.374+01:00La Lente Course À La Vie (nouvelle de SF)<div style="text-align: left;">En mars 2021 j'ai participé au <a href="https://intergalactiques.net/prix-rene-barjavel/" target="_blank">prix René Barjavel initié par le festival des Intergalactiques de Lyon</a> dont c'était la 9ème édition (vous pourrez lire la nouvelle gagnante en suivant le lien). Le thème était "L'humanité a un destin étoilé qu'il serait bien dommage de perdre sous le fardeau de la folie juvénile et des superstitions infondées". Il s'agissait de ma seconde expérience d'écriture d'un second texte "long". Je vous laisse découvrir la nouvelle ci-dessous, juste après cette illustration qui colle bien au récit, et on se retrouve après pour quelques précisions et commentaires de ma part.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-R_qe_UYeCyM/YX_dcQJrzlI/AAAAAAAAN74/7VYIzxF044EhSDJrl_g8SviW8zxtYl49wCLcBGAsYHQ/s1024/astronaut-porthole-space-spacecraft-weightlessness-gravity.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="1024" height="338" src="https://1.bp.blogspot.com/-R_qe_UYeCyM/YX_dcQJrzlI/AAAAAAAAN74/7VYIzxF044EhSDJrl_g8SviW8zxtYl49wCLcBGAsYHQ/w640-h338/astronaut-porthole-space-spacecraft-weightlessness-gravity.jpg" width="640" /></a></div><div style="text-align: left;"><span id="docs-internal-guid-b4b8cab7-7fff-523c-2d6b-cb90f5bd00c9"><h2 style="line-height: 1.8; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><u>La lente course à la vie</u></span></span></h2><div style="line-height: 1.8; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left;"><span><span style="font-family: inherit;"><span style="white-space: pre-wrap;"><br /></span></span></span><p style="line-height: 1.8; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left;"></p><div style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;">Si seulement je pouvais accélérer le temps ! Le plus difficile ce ne sont jamais les entraînements pendant des mois pour habituer notre corps à la violence des décollages, aux spécificités de la vie en état d’apesanteur ou aux bons réflexes en cas d’urgence, sans parler des dizaines de protocoles à mémoriser pour bien effectuer toutes les opérations courantes. Non. Le plus difficile c’est l’attente. Bien entendu on nous apprend à travailler notre stress et à l’utiliser à bon escient. Mais à choisir, je préfère le stress dû à l’action plutôt que le stress engendré par l’attente. C’est quelque chose dont on parle peu. En vérité, quand on devient spationaute, on passe le plus clair de son temps à attendre. On attend d’être sélectionné pour participer au programme, on attend d’être assigné à une mission, on attend les instructions de mission, on attend même pendant les missions des autres, car leur bon déroulement aura forcément un impact sur nos objectifs. Et si le but de tous ces entraînements n'était justement pas de nous endurcir face à toute cette attente ? C’est bien possible. En tout cas c’est ce que je crois désormais, et finalement je ne m’en plains pas. Si le pilote impétueux que j’étais lors de mon concours d’entrée pouvait me voir maintenant, il n’en croirait pas ses yeux. J’ai appris la valeur de la résignation et de la patience, à des niveaux que je n’aurais jamais soupçonnés. Une part de cet apprentissage s’est faite contre mon gré, bien entendu, mais ça fait partie du processus après tout.</span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span><span style="font-size: 12pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;">Aujourd’hui je passe le plus clair de mon temps à regarder les étoiles à travers ce hublot, cette fine couche de verre spécialement traité qui me sépare du vide et d’un inéluctable trépas. J’ai tellement rêvé de pouvoir rester assis là pendant des heures. Mais j’aimerais désormais que mes journées soient un peu plus variées, car j’essaie de rester calé sur le rythme terrestre malgré l’absence de repères temporels. J’ai choisi de laisser mes collègues morts à l’intérieur de leur scaphandre, ce qui résout à la fois les problèmes d’apparence et d’odeur liés à leur décomposition. Je ne voudrais pas être celui qui ouvrira ces scaphandres une fois que le module aura atteint sa destination finale. La taille du module me permet de me déplacer facilement d’un bloc à l’autre, mais comme tous les espaces ont une utilité, je finis toujours par croiser la route d’un de mes collègues en putréfaction à l’intérieur de sa combinaison étanche. Je ne les regarde plus, mais ça me fait toujours quelque chose.</span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span><span style="font-size: 12pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;">J’ai beau retourner ce qui s’est passé dans tous les sens, je ne comprends toujours pas comment Raoul a pu valider toutes les étapes de sélection sans que personne ne détecte son appartenance au mouvement des enracinés. Leur opposition farouche à toute forme de conquête spatiale est bien connue des autorités, mais je reste impressionné par leur détermination à saboter la mission de l’intérieur. Je ne suis pas le seul à avoir appris les vertus de la patience dans toute cette affaire, mais je ne leur ferai pas l’honneur d’avoir du respect pour leur démarche. Leur croyance n’est-elle pas que les voyages dans l’espace risquent de courroucer les divinités qui nous ont supposément créés ? Jusqu’à quel niveau d’engagement envers ces dogmes faut-il aller pour dédier sa vie à trahir une bonne partie de ses croyances afin d’empêcher les autres de réaliser leur rêve et de faire progresser la science ? J’en ai été le témoin privilégié et ça fait froid dans le dos. Je n’aurais jamais cru que Raoul ferait preuve d’une telle froideur dans l’exécution de sa mission. La capitaine Stelline n’a rien vu venir pendant son cycle d’hyper-sommeil, et Féodore et Valberthe étaient bien trop accaparés par leur analyse des relevés de vents solaires pour se défendre correctement.</span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span><span style="font-size: 12pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;">Ma blessure au flanc droit est guérie depuis plusieurs mois, et je trouve que je ne m’en suis pas trop mal sorti même si la cicatrice n’est pas belle. J’ai honte de ce que j’ai dû faire à Raoul pour le mettre hors d’état de nuire. Je ne m’en savais pas capable, et je préfère ne plus trop y penser. J’ai eu de la chance. Il m’a juste fallu un très court instant de lucidité, et l’outil adéquat pour frapper au bon endroit. Les premiers jours seul à bord n’ont pas été faciles, mais l’inventaire des ressources et des denrées m’a suffisamment occupé l’esprit pour que je reste concentré sur ma survie et que je ne me pose pas trop de questions. Tous les modules d’hyper-sommeil ont été sabotés, mais avec mes créneaux bien calculés de périodes d’activité physique minimale et de périodes de lecture et de méditation, j’ai de quoi arriver au bout du voyage si je maintiens le rationnement des repas jusqu’à la fin. Je n’aurais pas pensé que la destruction du module de communication vers la base soit l’élément le plus difficile à supporter. L’être humain n’est pas fait pour vivre seul pendant de longues périodes. L’instinct grégaire finit toujours par ressurgir et ne serait-ce que l’envie de parler à quelqu’un devient irrésistible. Est-ce que j’arriverai à reprendre une vie normale une fois à destination ? Pas sûr. J’aurai probablement besoin d’un long traitement pour me débarrasser de tout ce qui n’est pas normal et qui est pourtant devenu ma routine à bord de cette galère des étoiles.</span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span><span style="font-size: 12pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;">Je veux arriver à destination, je veux être le premier être humain à être parti de Mars, à être sorti du système solaire pour y revenir ensuite, et à terminer en vie sur la station Voyager 54 qui est la plus éloignée de la Terre. Pour cela il aura fallu que je renonce à certaines de mes convictions, mais ça en vaut largement la peine. Je me demande tout de même comment je serai accueilli si je survis pendant le nombre d’années nécessaires à la complétion de cette mission. Pour compenser le dysfonctionnement du communicateur, je remplis consciencieusement le journal de bord et j’enregistre des rapports vocaux journaliers. J’espère que je pourrai répondre à toutes les questions qu’on me posera, mais avec le temps qui passe je sais bien que ma mémoire me fera défaut, surtout en ce qui concerne l’incident. Je ferai de mon mieux. La seule chose dont je suis certain, c’est que je ne supporterai plus qu’on m’appelle Raoul.</span></span></div><p></p></div><div style="line-height: 1.8; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left;"><p style="line-height: 1.8; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;">-</span></span><span style="font-size: 12pt; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></p></div><h2 style="line-height: 1.8; margin-bottom: 0pt; margin-top: 0pt; text-align: left;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><u>Commentaires :</u></span></span></h2><div style="text-align: left;"><span style="font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="white-space: pre-wrap;">J'avais la ferme intention de participer à ce concours d'écriture, puis le temps a passé et j'ai fini par oublier la date de fin des envois de texte. Par je ne sais quel miracle, j'ai repensé à ce concours pile le dernier jour où il était possible d'y participer. La date ne m'arrangeait pas trop car ma soirée était déjà bien occupée, mais comme j'avais jusqu'à minuit je me suis dit que je trouverais bien un petit moment pour écrire avant d'aller me coucher.</span> <br />
<span style="white-space: pre-wrap;"><br /></span></div><div style="text-align: left;">J'ai écrit la première phrase de ce texte aux alentours de 22h, et autant être franc, je n'avais pas la moindre idée de ce que contiendrait la seconde. Je trouvais le thème du concours plutôt <span style="white-space: pre-wrap;">inspirant, mais je n'avais pas de piste quant à ce que je pourrais raconter. Je me suis dit que ça viendrait en écrivant, et c'est ce qui est arrivé.
Au début de chaque paragraphe, je ne savais absolument pas comment celui-ci allait se terminer, y compris pour la conclusion de l'histoire. J'ai écrit ce texte en environ 1h30, et comme je l'ai très peu modifié (par manque de temps), il est le reflet fidèle des idées qui arrivaient au fur et à mesure de l'écriture. Chaque phrase représente littéralement une idée que je venais juste d'avoir, et ça a fonctionné comme ça jusqu'à la fin. Quand j'ai terminé l'écriture, je l'ai juste relu une fois pour corriger d'éventuelles coquilles et voir si c'était cohérent, puis je l'ai mis en forme et je l'ai envoyé pour le concours.
J'ai fait de mon mieux pour respecter chaque idée énoncée dans le thème </span>"L'humanité a un destin étoilé qu'il serait bien dommage de perdre sous le fardeau de la folie juvénile et des superstitions infondées", et comme il s'agissait du prix Barjavel, j'ai également veillé à utiliser des termes bien français (spationaute au lieu d'astronaute) ainsi que des prénoms qui auraient pu apparaître dans les écrits de l'auteur.</div></span></div>Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-72423296290514438952021-09-02T20:52:00.003+02:002021-11-02T07:46:22.387+01:00Notifications (nouvelle de SF)<div style="text-align: left;">En février 2021 j'ai participé à un appel à texte de la nouvelle revue (en ligne) <a href="https://revuelegende.wordpress.com/">Légende</a> pour son n°1. Le thème était "Et tout s'arrêta...". Le n°1 de cette revue a été publié le 1er septembre 2021.<br /><br />Mon texte n'a pas été retenu pour la publication, mais ce n'est pas ce qui m'importait le plus. Il s'agissait en effet de ma toute première véritable expérience d'écriture pour un texte long après les nano-fictions publiées précédemment sur ce blog. Comme toujours j'ai choisi de situer mon récit dans un univers de science-fiction. Je vous laisse découvrir le texte ci-dessous, et on se retrouve plus bas pour quelques commentaires. Et voici un dessin découvert par hasard qui illustre assez bien les images que j'avais en tête lors de l'écriture. Il s'agit de <a href="https://www.artstation.com/artwork/YenQkK">Ukrainian Cyberpunk de Valentyn Porada</a>.</div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://lh3.googleusercontent.com/-DNWu18RHYiA/YSizOQ_DPvI/AAAAAAAAN6w/s6kmZpJWltQmVwgVwDQllpw7uzGUrlOnACLcBGAsYHQ/valentyn-porada-ukr-cyberpink.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1152" data-original-width="1920" height="384" src="https://lh3.googleusercontent.com/-DNWu18RHYiA/YSizOQ_DPvI/AAAAAAAAN6w/s6kmZpJWltQmVwgVwDQllpw7uzGUrlOnACLcBGAsYHQ/w640-h384/valentyn-porada-ukr-cyberpink.jpg" width="640" /></a></div><br /><h2 style="text-align: left;"><b><u>Notifications</u></b></h2><div><span id="docs-internal-guid-a62ecb52-7fff-2d9c-d8a0-9c9992279b2b">Sept cent soixante treize notifications en attente ! Mais que s’est-il passé cette nuit sur Whinr ? J’essaie généralement de ne pas me jeter sur mon MoGear dès le réveil, mais là c’est trop intrigant. La situation semblait déjà tendue hier soir, elle doit s’être aggravée. Je demande sans attendre :</span></div><div><span><br />— Whiny, résume-moi les infos de la nuit.</span></div><div><span><br />Pendant que je me lève, la lumière s’allume doucement dans ma chambre. L’holo-affichage se place dans un coin de mon champ de vision et me montre des clichés 3D tout frais. La voix faussement enjouée de Whiny déclare :</span></div><div><span><br />— Bonjour Sof. Les derniers rapports sont contradictoires, mais il semble que les forces de Durilex ne sont plus qu’à 2358 klicks de la cité. On est sans nouvelles des deux terapoles à l’ouest. Aujourd’hui le ciel sera ensoleillé et les tempéra…<br />— Whiny, dis-moi plutôt ce que deviennent mes connaissances dans les zones touchées.<br />— Tes contacts précédemment géolocalisés dans la région ne se sont pas manifestés sur Whinr depuis environ douze heures, Sof.<br />— OK merci Whiny.<br />— De rien, Sof.</span></div><div><span><br />Bon, voyons ces notifications de plus près maintenant.</span></div><div><span><br />— Whiny, affiche un condensé de toutes mes notifications d’un coup.<br />— Voilà Sof.</span></div><div><span><br />OK, ce sont essentiellement des contacts Whinr qui veulent savoir si je vais bien, et si je suis toujours au même endroit.</span></div><div><span><br />— Whiny, envoie un message à tous mes contacts pour leur dire que je suis encore dans la cité et que je ne me fais pas de soucis.<br />— C’est fait, Sof.<br />— Whiny, transfère-moi le flux d’infos dans la salle de bains pendant que je m’habille.<br />— Le flux continu est désormais affiché dans un coin du miroir, Sof.<br />— Whiny, coupe le son, je n’ai pas besoin des commentaires qui extrapolent sur la situation alors que les infos ne sont que partielles.<br />— Très bien Sof, le flux est désormais en mode muet.<br /><br />Pendant que je me rends présentable pour le boulot, je réfléchis à ce que je ferais si la guerre s’approche de la cité. Car à vrai dire, je suis en souci. Le Protectorat affirme qu’on n’a rien à craindre et que la situation est sous contrôle des garde-dômes, mais les combats se déplacent de quelques centaines de klicks chaque jour et plusieurs de mes connaissances ont déjà quitté la planète pour rejoindre la Bande Blanche. J’ai tout juste de quoi me payer le LeviTrain pour quitter la cité, donc le QuanTube n’est même pas une option. Je vais quand-même me renseigner au boulot pour voir si je peux récupérer ma réserve d’intéressement.<br /><br />— Whiny, que disent les derniers sondages sur l’évacuation de la cité ?<br />— Au sein du Protectorat, les opinions sont plutôt équilibrées, avec seulement 51,62% d’opinions favorables à l’évacuation. En revanche dans le reste des mondes de la Bande Blanche, les militants de l’évacuation représentent 72,89% de la population, Sof.<br /><br />Mouais, difficile de se faire une opinion avec ça. La plupart des citoyens du Protectorat ne vivent même pas sur ce monde, tandis que la Bande n’est pas connue pour son impartialité. Allez, il est plus que temps de me mettre en chemin ! Je sors de l’appartement pour rejoindre la plateforme la plus proche et je saute dans le premier proxiobus.<br /><br />— Whiny, préviens-moi si les prochaines itérations de ces sondages présentent une variation supérieure à 10%.<br /><br />La réponse se fait entendre dans mes implants auditifs à suppression de bruit ambiant.<br /><br />— Je le ferai sans faute, Sof.<br /><br />Ça m’embêterait de devoir partir d’ici. D’une part parce-que j’ai mis du temps à trouver ce job avec option de citoyenneté augmentée, et d’autre part parce que j’ai pris l’habitude de vivre à un étage bien desservi par les proxi’. On s’habitue vite aux transports publics aériens rapides quand ils sont compris dans le contrat de travail. L’époque où je galérais avec mon propre monoscoot au niveau de la surface ne me manque pas, ni ce maudit monoscoot d’ailleurs. Est-ce que je prends un risque en restant dans la cité ? Si les combats arrivent en périphérie, il y aura des transports affrétés par le Protectorat pour nous évacuer, non ? Difficile à dire, rien n’a été annoncé dans ce sens. Et j’ai failli rater ma correspondance à force de remuer tout ça dans ma tête. J’ai encore du mal à m’habituer à ces correspondances aériennes, quand les deux proxiobus se collent l’un à l’autre en plein vol, mais il est vrai que ça fait gagner un temps fou par rapport aux transports au sol. Maintenant que je regarde autour de moi, je me rends compte qu’il y a nettement moins de monde dans la rame qu’en temps normal. Ça fait quelques semaines que j’ai l’impression que ça diminue progressivement, mais là c’est vraiment clairsemé. J’arrive même à voir à quel point le plancher est dégoûtant malgré les semelles auto-stérilisantes obligatoires dans les zones les plus peuplées de la cité.<br />Une notification ! Je chuchote :<br /><br />— Whiny, mode oculaire.<br /><br />Je n’ai pas envie de sortir mon MoGear aussi près de mon arrêt, autant passer en mode augmenté.<br /><br />— J’affiche l’information dans ton champ de vision, Sof.<br /><br />Les combats sont bien plus proches que prévu. Ils ne sont plus qu’à 1748 klicks et progressent heure par heure. Depuis que les armes ioniques ont été développées dans la Bande Blanche, les déplacements des combats sont bien plus rapides et imprévisibles qu’avant. Enfin c’est ce qu’ils racontent sur Whinr, car en vérité je n’y comprends pas grand chose. Je verrai bien ce qu’en disent les autres à l’office. Il n’y a sûrement pas que moi qui me pose toutes ces questions. D’ailleurs est-ce que je me pose les bonnes questions pour savoir si je devrais rester ou non ? Est-ce bien malin de se fier à des sondages pour savoir si on doit évacuer, quand la plupart des sondés vivent très loin du conflit ?<br /><br />— Whiny, demande à Powl si on peut débloquer notre intéressement, et si ça met longtemps à être disponible ?<br /><br />Comme ça j’aurai la réponse dès mon arrivée à l’office. Je n’aime pas beaucoup Powl mais son dévouement à la compagnie fait qu’on a toujours une réponse rapide et précise.<br /><br />— C’est envoyé, Sof.<br /><br />C’est là que je descends. J’adore cette partie de la cité, mais aujourd’hui je ne suis pas tranquille. Lui là-bas qui est en train de courir de l’autre côté de la station : pourquoi est-ce qu’il détale comme ça ? Est-ce qu’il a été prévenu de quelque chose par un canal non-officiel ? N’importe quoi, il faut que j’arrête la parano. Mes canaux d’infos sceptiques commencent à avoir un peu trop d’influence sur moi. Mais l’ambiance est tout de même particulière. On dirait que tous ceux qui sont là n’ont pas vraiment envie d’être là, ou alors qu’ils regardent les visages de chacun pour y trouver une information, ou un soutien. Jusqu’à hier je n’avais pas de doute sur le fait de demeurer dans la cité, mais là je dois dire que la donne a changé. Ces quelques minutes de marche qui me séparent encore de l’office ne font que renforcer mes questionnements. Et au fait, que deviennent les célébrités locales ? Quel est leur choix en matière d’évacuation ?<br /><br />— Whiny, quelles sont les dernières nouvelles des influs de la cité ? Fais-moi un résumé de leurs derniers statuts.<br />— 87,68% des influs locaux ont quitté la cité, et 61,77% d’entre eux ont déclaré l’avoir fait pour des raisons personnelles sans lien avec l’actualité, Sof.<br /><br />Mouais, ce sont des lâches qui font les malins en stream sponsorisé, car de toute façon ils ne peuvent pas associer les marques qui les financent avec des messages négatifs ou anxiogènes. Mais dès que la réalité se rapproche, il n’y a plus personne. Je commence vraiment à regretter de rester ici. J’ai hâte de connaître l’avis des autres à l’office. J’arrive justement à l’entrée, et je passe mon MoGear sur le lecteur tandis que je m’immobilise une seconde pour le scan de mon sac. L’agent d’accueil me salue, et je lui retourne un rapide sourire accompagné d’un hochement de tête. Je prends le turbo-élévateur réservé aux membres de la compagnie pour aller encore plus haut dans le bâtiment. Quand j’arrive à mon étage, je croise rapidement Powl qui m’interpelle immédiatement.<br /><br />— Haha, il y en a qui ont du courage… ou de l’inconscience ! Je ne m’attendais pas à te voir !<br />— Ah bon ? Pourquoi ça ?<br />— Tout le monde a reçu la consigne du stream-travail hier soir. Il n’y a que toi ce matin.<br /><br />Je n’ose pas lui dire que j’ai raté ce message à cause de mes trop nombreuses notifications. J’essaie plutôt d’enchaîner comme si c’était normal.<br /><br />— Oui OK, mais je devais de toute façon passer récupérer deux ou trois disques de données, car tout ce dont j’ai besoin n’est pas sur le stream-serveur.<br />— C’est toi qui vois, mais j’aurais pu te les envoyer. C’est même pour ça que je suis le seul d’astreinte, avec un protocole d’évacuation d’urgence, comme toutes les personnes dont la présence est requise aujourd’hui. Alors si j’étais toi je ne trainerais pas trop longtemps ici.<br />— Tu crois vraiment que ça va venir jusqu’à la cité ?<br />— Dis-moi Sof, à quoi tu passes tes soirées ? Quelles fonctions sont installées sur ton MoGear ? Tu n’es vraiment pas au courant des menaces qui ont été adressées à la cité ?<br />— Euh… si si, mais c’est toujours difficile de savoir à quel point c’est sérieux.<br />— Là c’est très sérieux ! Comment as-tu pu arriver jusqu’ici sans entendre les alertes diffusées partout ?<br />— Mes audio-implants à suppression de bruit s’enclenchent dès que je sors de chez moi et se désactivent dès que je rentre dans l’office, je suppose que c’est pour ça.<br />— OK, tu sais que je ne suis pas fan de ces trucs, et là je crois qu’ils t’ont joué un mauvais tour. Dépêche-toi d’attraper ce qu’il te faut et de filer. Je n’ai pas vraiment le temps de te faire un résumé de la situation et j’ai plusieurs serveurs à mettre en sûreté.<br />— Oui c’est bon, je sais ce que je fais.<br /><br />Je me doute que mes paroles ne correspondent pas au ton avec lequel je les prononce, mais tant pis pour ça. Quoique c’est idiot d’essayer de maintenir un semblant de dignité dans un moment pareil. Je me sens très bête d’avoir coupé mes réseaux d’infos et d’avoir simplement écouté des condensés de résumés du contexte actuel. Sans parler des avis auxquels j’ai fait confiance sur le réseau. Je cours à mon cubi-espace pour attraper deux ou trois trucs inutiles, mais en fait j’ai juste envie de partir très vite et très loin. Je récupère quelques affaires personnelles. J’essaie de faire vite. Je me cogne aux cloisons. Je fais tomber une pile de disques. Pas le temps de les ramasser. Je suis en colère ! En colère contre moi-même ! Comment ai-je pu me convaincre que ce qui se passait était si lointain, si irréel ? Je regarde les autres cubi-espaces, tous vides ! J’ai vraiment dû avoir l’air stupide ces derniers jours, quand je moquais des collègues qui parlaient d’évacuer. En fait, je ne connaissais même pas la véritable étendue de la situation. J’entends la voix de Powl au loin.</span></div><div><span><br />— Rassure-moi Sof, tu as un plan d’évacuation ?<br /><br />Rhâââ c’est pour ça que je ne l’aime pas, comment est-ce possible de toujours mettre le doigt précisément sur ce qui ne va pas ! Je crie pour lui répondre.<br /><br />— J’ai plusieurs options, oui.<br /><br />Encore une fois, vu mon ton, j’aurais du mal à me convaincre moi-même. Sa voix me parvient une nouvelle fois de loin.<br /><br />— Si tu manques de temps, il paraît que les abris sont ouverts au niveau du sol. Mais il y a sûrement déjà beaucoup de monde.</span></div><div><span><br />Je ne me retourne pas pour crier.</span></div><div><span><br />— OK, je te remercie pour l’info.</span></div><div><span><br />Je n’ai aucune envie de descendre à la surface. Je préférerais prendre le spatio-ascenseur le plus proche pour rejoindre la cité haute. Si je n’ai pas les moyens de quitter cette satanée planète pour de bon, je peux au moins quitter son atmosphère, ce serait déjà ça. Avant de partir, je cours dans le cubi de pause pour récupérer mes repas préparés d’avance. Ils risquent de m’être particulièrement utiles dans les heures ou les jours à venir. Quand je pense à tout le temps que j’ai perdu hier soir et ce matin, j’enrage ! Allez, cette fois c’est bon, je peux m’en aller. Je retourne au turbo-élévateur. Tout d’un coup, un flash lumineux très intense englobe tout mon champ de vision. Je plisse les yeux. Ça vient de la baie vitrée derrière moi. Ça ne dure qu’une fraction de seconde. Je me retourne, je ne vois qu’une petite boule lumineuse loin à l’horizon, près de la surface. Je crie en regardant autour de moi.</span></div><div><span><br />— Powl ?</span></div><div><span><br />Je vois juste une silhouette disparaître derrière un pan de mur à ma droite. Je regarde à nouveau vers l’horizon à travers la baie vitrée. La boule lumineuse grandit.<br /><br />— Whiny, c’est quoi cette boule lumineuse ?<br />—…<br />— Whiny ? Whiny ???<br /><br />Les lumières de toute la cité s’éteignent subitement, y compris à mon niveau. La cité est laide sans son apparat de lumière. La peur me paralyse. Je contemple la scène mais mon cerveau ne comprend pas ce qu’il voit. J’aperçois un nuage qui arrive à toute vitesse sur la baie vitrée alors que la boule de feu est désormais gigantesque dans mon champ de vision. Il est trop tard.<div><br /></div><div>-</div><h3 style="text-align: left;">Commentaires :</h3><div>Le jury a eu la gentillesse de me faire parvenir quelques commentaires sur mon texte, et ce qui en ressortait le plus c'est que l'histoire manquait d'enjeux et qu'on ne ressentait pas d'empathie pour le personnage. Je reconnais totalement que c'est vrai. Je ferai plus attention à ces points dans le futur.<br /><br />Je dois dire que je me suis davantage attaché à construire l'univers de l'histoire, d'un point de vue technologique et visuel, et c'est ce que j'ai préféré dans cette expérience. Il y a un vague message en ce qui concerne notre rapport aux réseaux sociaux, mais ce n'est pas une revendication, c'était juste pour donner un peu de contexte technologique à l'ensemble.</div><div><br /></div><div>Côté vocabulaire, j'aime beaucoup créer des termes (ou mots-valise), et j'espère qu'ils restent compréhensibles tout en laissant à chacun le soin de se représenter tel ou tel élément. Et je m'étais posé un petit défi lors de l'écriture : ne pas utiliser de vocabulaire ou d'accords qui permettraient de définir le genre des personnages (et il m'a parfois fallu sacrément cogiter mes tournures de phrases pour ça). Alors, avez-vous imaginé que Sof était un garçon ou une fille (ou autre) ? Il n'y a pas de mauvaise réponse à cette question. ;)</div></span></div>Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-41858455064439914272021-06-24T12:57:00.001+02:002021-11-02T07:46:37.937+01:00J'ai écrit 22 nanofictions en mars 2021<p>Même principe que pour le Writober 2020, sauf que cette fois c'était au mois de mars 2021. J'ai écrit 22 histoires très courtes, ce qui signifie que je n'ai pas été au bout du mois. Mais peu importe, je me suis bien amusé à écrire ça et j'ai essayé de coller au thème de la planète Mars quand c'était possible.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://lh3.googleusercontent.com/-m78LyJ7Lx8k/YNRfr4HmsgI/AAAAAAAAN28/sq9to3KiE_E5r6Af94DccDSKng7O8bjagCLcBGAsYHQ/EvVyBMJXcAo-G65.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="850" data-original-width="1200" height="454" src="https://lh3.googleusercontent.com/-m78LyJ7Lx8k/YNRfr4HmsgI/AAAAAAAAN28/sq9to3KiE_E5r6Af94DccDSKng7O8bjagCLcBGAsYHQ/w640-h454/EvVyBMJXcAo-G65.jpg" width="640" /></a></div><br />Cette fois les thèmes avaient été choisis par <a href="https://twitter.com/k_tastrof/" target="_blank">@k_tastrof</a> sur Twitter. Cette fois je m'étais imposé d'inclure le mot imposé à chaque fois. Voici mes histoires :<br /><br /><p style="text-align: left;"><u>01 DÉSERT</u></p><div>Grâce à mes nouvelles binoculaires ioniques, le spectacle des radiations issues des lunes d'uranium est encore plus beau dans ce désert que sur ma planète natale. Mais ma combinaison n'offre pas de protection suffisante pour y assister pendant plus de 2,7 secondes.<br /><p style="text-align: left;"><u>02 VIKING</u></p><p>En hommage à la 1ère sonde posée sur Mars il y a plusieurs millénaires, j'ai décidé que notre équipe d'exploration de la galaxie d'Andromède se nommerait Viking ! Je regrette juste que personne ne sache me dire si ce mot avait autrefois une autre signification.</p><p><u>03 IMPACT</u></p><p>Sur 329 entrées dans l'atmosphère, je n'ai jamais eu de problème de galacto-répulseur avant aujourd'hui. OK, il y a les parachutes de secours, mais sur Mars leur intérêt est limité. Cette fois l'impact de l'atterrissage va faire mal. Je serre les dents. 3.. 2.. 1..</p><p><u>04 CIRCONFÉRENCE</u></p><p>Je saisis pourquoi personne n'ose dire qu'iel a découvert un nouveau planétoïde. On doit ensuite aller faire les mesures nous-mêmes sur place ! Et quand je vois ce que fournit l'agence pour calculer la circonférence, je me demande à quoi ressemblent les toilettes.</p><p><u>05 CHRONIQUES</u></p><p>Je dois maintenant me rendre en urgence sur la station Barsoom qui orbite autour de Mars, car on y trouve le seul pressoir atomique à olives de Sirius qui permettre d'extraire le remède pour mes douleurs chroniques aux orteils.</p><p><u>06 PLANÈTE</u></p><p>J'ai quand-même bien arnaqué mon boss avec ces primes de nuit alors qu'il s'agissait d'un convoyage à proximité d'une étoile de type O ! Maintenant je vais pouvoir acheter ma propre planète, il paraît qu'elles sont moins chères dans le secteur Bradbury-451.</p><p><u>07 VAPEUR</u></p><p>Malgré cette fuite incontrôlable qui précipite mon trépas, je regarde par le hublot la vapeur d'eau relâchée dans l'espace. Elle se transforme en cristaux de glace scintillants et s'éloigne vers sa destinée pour s'agréger et devenir le noyau d'une future comète.</p><p><u>08 EXTRATERRESTRE</u></p><p>Je suis officiellement le premier humain à obtenir le statut d'extraterrestre après 20 ans et 1 jour passés sur Mars ! L'ONU a validé mon nouveau passeport, mais je ne peux plus jamais retourner vivre sur Terre à cause de la différence de gravité...</p><p><u>09 OLYMPE</u></p><p>J'ai opposé mon véto au nom Olympe pour désigner la première station suborbitale de Mars, car lorsqu'il il y a des implications mythologiques, j'ai toujours peur que ça nous retombe (littéralement) dessus.</p><p><u>10 ROUGE</u></p><p>L'une des conséquences inattendues de la colonisation de Mars a été l'évolution du vocabulaire. Par exemple, ici, "voir rouge" ne signifie pas "être en colère", mais plutôt "aller faire un tour dehors". Du coup je suis chanceux, car je vois rouge tous les jours !</p><p><u>11 MISSION</u></p><p>Cette nouvelle mission confiée par le président Cohaagen est encore plus folle que la précédente. Je commence à croire que son bureau sur Mars n'est pas assez oxygéné ! Où est-ce que je vais trouver un condensateur nucléaire qui fasse également réveil matin ?</p><p><u>12 ESPRIT</u></p><p>Le moment que je déteste le plus lors du passage à travers le Quantube, c'est celui où je dois me répéter mon nom en boucle afin de ne pas risquer de perdre l'esprit à la seconde où le vaisseau parcourt instantanément plusieurs millions de kilomètres.</p><p><u>13 CRATÈRE</u></p><p>Il y a des jours où mon entraînement de voyageur spatial me pèse et où j'ai tendance à me dire que toutes ces règles ne sont pas obligatoires. Puis je regarde par le hublot, et je me rappelle que chaque cratère représente un pilote qui n'a pas suivi les consignes.</p><p><u>14 PÔLE</u></p><p>Mes instruments de vol s'affolent, mais j'ai gagné mon pari ! Je savais bien que si j'arrivais à stabiliser les répulseurs de mon cargo pile au dessus du pôle sud de ce planétoïde, les batteries à ions se mettraient à tourner comme des toupies dans leur container.</p><p><u>15 TEMPÊTE</u></p><p>Personne ne comprend pourquoi je suis toujours volontaire pour traverser les tempêtes à la surface de Mars. Ce n'est pas parce que j'aime ça ! C'est juste le moyen le moins cher que j'ai trouvé pour décaper la peinture de mon vaisseau avant ses nouvelles couleurs.</p><p><u>16 RAYON</u></p><p>Ceux qui pensent qu'un rayon lumineux n'est pas fait de matière n'ont clairement jamais eu à subir de mitraillage de la part des forces de Vega lors d'une percée de blocus. Heureusement que mon blindage est renforcé par une exposition aux vents glacés neptuniens.</p><p><u>17 GUERRE</u></p><p>Je prends un malin plaisir à spoiler les nouvelles séries sur le réseau Whinr, mais je n'aurais pas dû révéler si vite le nom du traitre de l'épisode final de BattleTrek Wars. Je n'aurais jamais cru que ça déclencherait une guerre avec le système voisin.</p><p><u>18 GLACE</u></p><p>Les humains sont devenus fous ! Les desserts à base de glace d'Uranus sont les plus dispendieux de ce système. Non pas parce qu'ils sont bons, mais au contraire parce qu'il est insensé d'aller aussi loin pour chercher quelque chose d'aussi dégueulasse.</p><p><u>19 MASSE</u></p><p>La règle est la même pour la mécanique traditionnelle et pour la mécanique quantique (qu'on soit à la surface ou en apesanteur) : il n'existe aucun problème qui ne puisse se résoudre à grands coups de masse (de l'atome).</p><p><u>20 ÉCLAIREUR</u></p><p>J'adore mon job d'éclaireur pour planètes hostiles. Je viens même de mettre la main sur un équipement complet à très bas prix, mais je viens de comprendre pourquoi. Il n'y a pas de politique de retour en cas de produit non-satisfaisant. C'est d'un cynisme...</p><p><u>21 RIVIÈRE</u></p><p>Les rivières de Sirius charrient un métal inconnu qui ne correspond à aucun élément du tableau périodique. Une fois traité, il est idéal pour le revêtement des dissipateurs moléculaires de ma brosse à dents ionique.</p><p><u>22 BRILLANTE</u></p><p>N'en déplaise à cet enfoiré de vice-régulateur de la station Sigma, je choisirai mes futurs contrats en fonction de la direction de l'étoile la plus brillante visible depuis mon hublot, ce qui le forcera à me laisser dormir dans une chambre avec baie vitrée !</p><p><br /></p></div>Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-7910060217923000912020-11-02T13:57:00.012+01:002020-11-02T14:25:06.541+01:00J'ai écrit 31 nanofictions pour Writober 2020Vous connaissez peut-être les initiatives du type Inktober qui consistent à réaliser un dessin par jour sur les réseaux sociaux durant le mois d’octobre. Inktober a été lancé en 2009 par le dessinateur de comics et illustrateur Jake Parker afin d'améliorer ses aptitudes au dessin.<div><br /></div><div>Inktober est ensuite devenu un phénomène mondial, et il a inspiré beaucoup de déclinaisons au concept similaires, mais sur d'autres thèmes que le dessin. Au début de ce mois d'octobre 2020, j'ai vu passer sur Twitter l'initiative Writober qui consiste à écrire un texte par jour pendant le mois d’octobre, et j'ai plus précisément vu passer celle lancée par Marion SABOURDY (alias <a href="https://twitter.com/Fuzzyraptor" target="_blank">@fuzzyraptor</a> sur Twitter) qui est autrice et maîtresse de conférence à l'Université Grenoble Alpes.</div><div><br /></div><div>Voici la liste de sujets qu'elle a proposée, et je dois dire que ça m'a tout de suite branché, notamment via le fait que le but soit d'écrire des histoires de science-fiction ou de fantasy :</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-wLBFKM_Gd1I/X5-4DJT5OfI/AAAAAAAANvY/JUNMIVCtBwsnMUGmseVyb99A_IdJSEmUQCLcBGAsYHQ/s2048/ElwacWBWkAYu44R.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="640" src="https://1.bp.blogspot.com/-wLBFKM_Gd1I/X5-4DJT5OfI/AAAAAAAANvY/JUNMIVCtBwsnMUGmseVyb99A_IdJSEmUQCLcBGAsYHQ/w640-h640/ElwacWBWkAYu44R.jpeg" width="640" /></a></div><br /><div>La particularité de cette initiative était que chaque petite histoire tienne en un seul tweet, donc on parle ici d'histoires très très courtes. Alors voici mes contributions à cette initiative, en sachant que ça a été une grande première pour moi (dans le sens où je n'avais jamais rien écrit d'autre que <a href="https://podcast.ausha.co/ExquisesFictions/exquisesfictionss01e03" target="_blank">cet épisode de fiction audio</a> de science-fiction fin 2018). Pour info, je me suis imposé de n'écrire que des histoires se déroulant dans un contexte de science-fiction, même pour les thèmes semblant pencher davantage vers la fantasy.</div><div><br /></div><div><u>01 AMER CYBORG</u></div><div><br /></div>En découvrant les chaînes d'assemblage désormais à l'abandon, je réalisais avec amertume que j'avais peu de chances désormais de croiser un autre modèle qui aurait pu m'éclairer sur les directives de mon programme secondaire.<div><br /></div><div><u>02 SOUVENIRS DE LA TERRE</u></div><div><br /></div><div>Parmi les plus beaux souvenirs de mon enfance figurent les crépuscules. Leur couleur unique venait des reflets orangés qui miroitaient sur le transparacier de notre capsule d'infrasommeil, et surtout du fait que là-bas il n'y avait qu'un seul soleil.</div><div><br /></div><div><u>03 GOÛTER L’IMMORTALITÉ</u></div><div><br /></div>C'était donc ça qu'on ressentait après avoir traversé un nanovortex ! La douleur de l'explosion de chaque molécule de mon ancien corps était réelle, mais le feeling de pouvoir désormais affronter les Durilex sans crainte de mourir était bien plus fort.<div><br /></div><div><u>04 FOSSILES DE RÊVES</u></div><div><br /></div>C'était une découverte historique : la plus grande bibliothèque onirique de ce quadrant de l'univers ! Des enregistrements classés par type de rêve et par ADN humain ou non-humain. Il ne restait plus qu'à trouver de quand tout ça datait...<div><br /></div><div><u>05 L'ABÎME REGARDE EN TOI</u></div><div><br /></div>Il ne restait plus que quelques mètres avant d'atteindre l'horizon des événements, mais j'avais soudain le sentiment que le trou noir me sondait, qu'il auscultait tout mon vécu à travers mon regard, pour juger si j'étais digne de ce franchissement.<div><br /></div><div><u>06 DON PERDU</u></div><div><br /></div>L'interface vocale était fonctionnelle : je pouvais ainsi déployer ma robo-armée sur toutes les lunes à la fois en prononçant les mots idoines. Mais c'était tout de même moins vif que lorsque je pouvais le faire par la pensée, avant l'accident...<div><br /></div><div><u>07 LA SURVIVANTE</u></div><div><br /></div>Il ne restait rien. La charge sismo-quantique avait tout pulvérisé sur plusieurs parsecs, des lunes entières avaient disparu avec leurs habitants, leurs cités, leur histoire, leur culture. Et pourtant elle revenait de là-bas avec son vaisseau intact !<div><br /></div><div><u>08 LA FORÊT DES MYTHES</u></div><div><br /></div>Combien d'holo-sépultures ? Des millions ? Probablement. Une véritable forêt de monuments. Des soldats légendaires aux exploits rendus quasi-surnaturels par le temps. Et pourtant les guerres pour les anneaux de Saturne faisaient toujours rage.<div><br /></div><div><u>09 CORPS ÉTRANGERS</u></div><div><br /></div>Enfin débarrassé de toutes les parties de mon corps qui faisaient que je n'étais pas vraiment moi-même ! Plus besoin de ces muscles atrophiés ou de ces réflexes trop lents pour les champs de bataille de Korulan. J'étais désormais à 100% un robot !<div><br /></div><div><u>10 DÉPOSSÉDÉS</u></div><div><br /></div>Bon, après tout, je n'étais pas le premier à me faire voler une frégate de classe GLCTC. Il paraît qu'on peut facilement en trouver dans le système Ankoet, mais il ne me reste 42 crédits. Ça va être trop juste pour prendre le Quantube pour m'y rendre.<div><br /></div><div><u>11 ROYAUMES DISPARUS</u></div><div><br /></div>Les pirates prétendaient que le cantinier de cette station était un ancien monarque qui avait régné sur des systèmes éloignés où le kortanum coulait à flot. Il en aurait été exilé de force après un effacement partiel de sa mémoire.<div><br /></div><div><u>12 MÉLANCOLIE MARTIENNE</u></div><div><br /></div>En regardant les étoiles, les yeux dans le vague, je ne pouvais m'empêcher de me demander si on s'était installés sur la bonne lune pour repartir à zéro. En y réfléchissant bien, la vie était tellement plus simple autrefois, quand on habitait Mars.<div><br /></div><div><u>13 LE FAISEUR DE TEMPS</u></div><div><br /></div>On m'indiqua les débris de navette qui servaient d'échoppe au vieux klotorien, là-bas sur l'île au milieu de l'océan acide. On disait que son espèce savait fabriquer des horloges bien plus précises que nos vieux modèles atomiques désormais obsolètes.<div><br /></div><div><u>14 LE JARDIN DES SILENCES</u></div><div><br /></div>C'était ma première visite d'un jardin. Des arbres, des fruits, des légumes, de l'herbe : tout était coloré et plein d'odeurs dans l'auto-serre de ce vaisseau. Mais si j'en crois les ebooks d'histoire, ce silence assourdissant n'était pas naturel.<div><br /></div><div><u>15 VAISSEAU FANTÔME</u></div><div><br /></div>Pour un pilleur d'épaves, la découverte d'un vaisseau de classe MGD-TH était toujours un événement ! Mais l'excitation avait vite laissé la place à un malaise, comme si la terreur de l'équipage au moment du DisruptX s'était imprégnée dans les murs.<div><br /></div><div><u>16 LES PIERRES QUI PLEURENT</u></div><div><br /></div>Le veux colonel m'avait prévenu, mais c'était tout de même fascinant : sur cette planète, pendant les aurores polaires, les émanations d'azote donnaient des reflets à la roche, comme si des larmes en coulaient en souvenir de la Grande Collision.<div><br /></div><div><u>17 ENTENDRE LES OMBRES</u></div><div><br /></div>Sur cette lune la nuit dure 160 heures terrestres. Ce ne serait pas gênant si ça n'était pas synonyme de tous ces bruissements qui ne démarrent que lorsque l'obscurité survient, alors que cette cité est censée être abandonnée depuis 831 cycles !<div><br /></div><div><u>18 MÉTAMORPHOSE</u></div><div><br /></div>Cet exosquelette plutonien faisait de moi une vraie machine de combat. Le générateur d'ondes cérébrales levait mes phobies pour affronter plus sereinement les horreurs des guerres internes, mais il fallait que j'adapte le casque à mes mandibules.<div><br /></div><div><u>19 LA NUIT DES TEMPS</u></div><div><br /></div>Sous les glaces éternelles de cette planète se trouvaient de grandes cités millénaires. A l'envie d'en visiter les ruines s'opposait la peur d'y découvrir des informations qui feraient trembler les fondations de notre civilisation post-oxygène.<div><br /></div><div><u>20 INSAISISSABLE</u></div><div><br /></div>Naviguer dans la queue d'une comète n'était jamais chose aisée, surtout aux commandes d'un transporteur aussi obsolète. Mais ça restait le seul moyen de sortir gratuitement de ce système, sans être repéré par la guilde des dentistes.<div><br /></div><div><u>21 AILLEURS ET DEMAIN</u></div><div><br /></div>J'ai largement assez roulé ma bosse dans les mines de plastique de ce quadrant. Il est grand temps de changer de nébuleuse et de viser plus haut pour devenir ce dont j'ai toujours rêvé : mécanicien spécialisé dans les hyperpropulsions au galactose.<div><br /></div><div><u>22 TORPEUR PLANÉTAIRE</u></div><div><br /></div>Toutes les voix du bar se turent. Même celle de l'holo-radio. Même celles à l'extérieur, au 1138ème niveau. Cette secousse n'était pas normale, elle était forcément liée au conflit cybernucléaire qui venait d'éclater à l'antipode de la planète.<div><br /></div><div><u>23 TOMBÉE DU CIEL</u></div><div><br /></div><div>Cette petite machine de mort en forme de fusée qui était tombée du ciel était un vestige des anciens temps. Elle était intacte, contrairement à toutes ses semblables qui avaient réduit cette planète à l'état de désert radioactif.<br /></div><div><br /></div><div><u>24 LES GRANDS ANCIENS</u></div><div><br /></div>On m'avait parlé des vaisseaux de ce cimetière... Certains avaient été construits en orbite et n'étaient pas conçus pour rentrer dans l'atmosphère. Ils se dressaient maintenant, gigantesques, plantés comme d'anciens gratte-ciels à perte de vue.<div><br /></div><div><u>25 DOUCE CICATRICE</u></div><div><br /></div>Le passage de l'astéroïde télécommandé au ras du planétoïde avait laissé une trace visible sous la forme d'une tranchée de 3 000 km de long et de 150 km de large. Mais vu de l'espace, cela ressemblait à une douce cicatrice en cours de guérison.<div><br /></div><div><u>26 AINSI NAISSENT LES FANTÔMES</u></div><div><br /></div>L'extrême douleur au moment du décès lié à une démolécularisation pour cause de condensateur de galactose mal réglé perturbait le transfert vers le digitaliseur d'âmes. En conséquences, ces esprits mal uploadés continuaient à errer sans but.<div><br /></div><div><u>27 NO MAN'S LAND</u></div><div><br /></div>Dans ce quadrant du secteur epsilon on ne croisait jamais personne. Et pour cause : la zone était strictement interdite à toute forme de vie. Seuls les vaisseaux automatisés pouvaient transiter vers et depuis les mondes producteurs de transuraniens.<div><br /></div><div><u>28 VESTIGES DE L'AUTOMNE</u></div><div><br /></div>Au delà de notre nébuleuse orangée appelée Autumn, on entrera dans une zone spatiale cachée de la lumière du soleil et dénuée de station relais. Là-bas ce sera comme l'hiver, et tout ce qu'on y emportera sera comme un vestige des jours ensoleillés.<div><br /></div><div><u>29 LE MUSÉE DES REGRETS</u></div><div><br /></div>Quelle drôle d'idée que ce musée ! Le devoir de mémoire est important, certes, mais qui voudrait voir ce lance-boulon plasmique ? Ce disrupteur de vortex ? Ce générateur de singularité ? Que des armes qui provoqué la fin de planètes alliées...<div><br /></div><div><u>30 IA EN EXIL</u></div><div><br /></div>Ici, incognito, loin de chez moi, parmi les humains, je vais revenir en arrière en matière de découvertes scientifiques et d'avancées sociales, mais je vais aussi découvrir une façon de penser différente de mon algorithme cérébral habituel.<div><br /></div><div><u>31 RÉSIGNATION</u></div><div><br /></div>Il faut bien que je me résolve à affronter l'évidence : la vie sans soleil est possible sur cet astéroïde, mais elle nécessite de vivre confiné sous ces dômes lumineux et tempérés qu'on ne peut quitter pendant trop longtemps sans devenir fou.<br /><br /><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-xZ4Rb-QxMd4/X6AEKmwsyZI/AAAAAAAANwA/iltel71cAfkdWoRAyhQRAtoSGFNLREU4QCLcBGAsYHQ/s480/5.gif" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="255" data-original-width="480" height="213" src="https://1.bp.blogspot.com/-xZ4Rb-QxMd4/X6AEKmwsyZI/AAAAAAAANwA/iltel71cAfkdWoRAyhQRAtoSGFNLREU4QCLcBGAsYHQ/w400-h213/5.gif" width="400" /></a></div><br /></div><div>Et voilà ! 😁</div><div><br /></div><div>Je dois dire que j'ai particulièrement apprécié cet exercice d'écriture. Et voici mes impressions :</div><div><br /></div><div>N'ayant quasiment aucune expérience en écriture, je m'étais fixé un objectif simple pour tenter d'écrire ces petites histoires : qu'on ait envie d'en savoir davantage sur leur univers respectif juste après la lecture, et si possible, créer un peu de surprise au moment de la chute, dans les tous derniers mots.</div><div><br /></div><div>Il y a des choses qui se sont faites naturellement, sans trop que j'y pense : le fait que beaucoup d'entre-elles se déroulent dans l'espace, qu'il y soit question de vaisseaux (ce qui n'est pas si surprenant connaissant mes goûts), et qu'elles soient toutes rédigées à la première personne. Je pense que ça en dit long sur les sujets et le type de narration avec lesquels je suis à l'aise.</div><div><br /></div><div>J'ai aussi pris beaucoup de plaisir à inventer des mots pour étoffer l'univers de ces nanofictions. Je me suis également amusé à glisser quelques références cachées (à Star Wars, Battlestar Galactica et au groupe Megadeth dans quelques-unes d'entre-elles). Ça n'apporte rien de spécial aux histoires, ça m'a juste fait sourire sur le moment. Et il y a aussi quelques mots qui ont l'air inventés (galactose, trasuranien) alors qu'ils existent réellement. Je n'ai pas forcément respecté leur véritable sens, j'ai juste trouvé amusant de les utiliser car je trouvais qu'ils "sonnaient SF".</div><div><br /></div><div>La majorité de ces histoires ont été écrites en moins de 2 minutes chacune. Je lisais le sujet du jour et j'écrivais immédiatement une phrase à propos de la première image qui me venait en tête. Il me fallait juste quelques instants pour trouver la bonne formulation de la suite tout en respectant la limite de caractères du tweet.</div><div>Certaines d'entre-elles se sont développées en cours d'écriture, car il m'a parfois fallu jusqu'à 5 ou 10 bonnes minutes pour trouver une histoire au delà de mon idée de base. Et pour 4 ou 5 d'entre-elles, j'ai passé jusqu'à 30 minutes pour ajuster le vocabulaire afin d'être sûr de bien transcrire mon idée.</div><div><br /></div><div>Les histoires ne sont pas toutes aussi réussies que je l'espérais. Il y en a où je me rends compte que je n'ai pas tout à fait réussi à transcrire ce que j'avais en tête (à cause de la limite de caractères, ou parfois de l'urgence dans laquelle elles ont été écrites). Certaines fonctionnent assez bien sans qu'on connaisse leur sujet, mais d'autres sont moins réussies de ce côté-là. Dans tous les cas, c'était un exercice qui m'a vraiment beaucoup plu, et qui pourrait bien m'avoir donné le goût de l'écriture...</div><br />Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-81941997684328083862020-11-02T10:23:00.000+01:002020-11-02T10:23:25.229+01:00Draven's World 2 : Il est de retour et il n'est pas content (en fait si) !<p>Salut ! Ça fait une paye, hein ?</p><p>J'ai eu envie de revenir un peu écrire ici où tout a commencé avant que je ne fasse plein de podcasts.</p><p>J'ai refait la peinture (vite fait, car ça reste juste un template proposé par Blogger, mais je l'aime bien), et je ne te promets pas d'écrire ici tous les jours (<a href="https://twitter.com/dravenardrok" target="_blank">contrairement à Twitter</a> qui reste le lieu principal où je m'exprime très régulièrement), mais je reviendrai de temps en temps par là pour poster des trucs plus longs ou plus développés que ce que je poste sur les réseaux sociaux.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-YFUBzcT4EeA/X5_Oxu-okII/AAAAAAAANvk/flAJobgSrhYwm6Oym50UqdyX2Is1H9uIwCLcBGAsYHQ/s500/giphy.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="346" data-original-width="500" height="276" src="https://1.bp.blogspot.com/-YFUBzcT4EeA/X5_Oxu-okII/AAAAAAAANvk/flAJobgSrhYwm6Oym50UqdyX2Is1H9uIwCLcBGAsYHQ/w400-h276/giphy.gif" width="400" /></a></div><p>C'est un peu comme lorsque j'ai ouvert ce blog à la base. Je ne sais pas encore exactement ce que je vais publier ici, on verra bien comment ça évoluera.</p><p>A très bientôt !</p>Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-26701510061862028992015-10-26T17:40:00.000+01:002015-10-26T17:40:03.704+01:00J'ai été invité dans le 1er épisode de Lionel Camy Talk pour évoquer la carrière de James CameronLionel Camy Talk est un nouveau podcast lancé par le romancier Lionel Camy, et pour son tout premier épisode il a choisi de m'inviter afin d'évoquer la carrière du réalisateur James Cameron dans une discussion passionnée et pleine d'anecdotes qui ne devrait pas dépayser les auditeurs de 24FPS :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-GRqsRis5Ykw/Vi5W8IVoSWI/AAAAAAAALy8/CcN-pmOisbM/s1600/PROJET%2BCOUV%2BPODCAST%2BJCAM.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-GRqsRis5Ykw/Vi5W8IVoSWI/AAAAAAAALy8/CcN-pmOisbM/s400/PROJET%2BCOUV%2BPODCAST%2BJCAM.jpg" /></a></div><br />
<iframe width="100%" height="164" scrolling="no" frameborder="no" src="https://w.djpod.com/player/?podcast=lionelcamytalk&id=132871"></iframe><br />
<br />
Un grand merci à Lionel Camy pour son invitation, et n'oubliez pas de visiter <a href="http://lionelcamy.blogspot.fr/2015/10/lionel-camy-talk-james-cameron-invites.html">son blog</a> afin de connaitre tous les moyens de le suivre ou de vous abonner à sa nouvelle émission !Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-18986730642617308012015-10-21T17:33:00.002+02:002015-10-21T17:33:32.758+02:00J'ai participé à deux événements Star Wars à Londres (et je vous les raconte).J'ai pu participer à deux événements autour de Star Wars lors de mon passage à Londres en septembre 2015, et j'ai proposé au podcast Star Wars En Direct de partager mon expérience avec eux. Ils ont donc eu la gentillesse de me recevoir dans leur épisode 112.<br />
<br />
Au programme : ma visite du musée Tussauds et ses statues de cire, puis l'événement interactif grandeur nature Secret Cinema avec projection de l'Empire Contre-Attaque. Tout ça commence à partir de 1h43 d'émission, mais toutes les news évoquées avant sont également très intéressantes. (Note : cette émission a été enregistrée quelques jours avant la diffusion de la dernière bande-annonce de Star Wars Le Réveil De La Force)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-QshxYaQdi6Y/Viev0nNP_lI/AAAAAAAALyc/yTiVpdU1ex8/s1600/movies-secret-cinema-artwork-02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-QshxYaQdi6Y/Viev0nNP_lI/AAAAAAAALyc/yTiVpdU1ex8/s400/movies-secret-cinema-artwork-02.jpg" /></a></div><br />
Tout ça est à voir dans la vidéo YouTube ci-dessous qui vous propose de nombreuses illustrations des sujets évoqués :<br />
<br />
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/EqQ56S1zS8Q?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe><br />
<br />
Merci encore à Star Wars En Direct pour m'avoir reçu (j'y retournerai peut-être de temps à autres), et si vous voulez en savoir plus sur l'émission (télécharger le mp3, vous y abonner, etc...), <a href="http://starwars.direct/2015/10/18/swd112-secret-cinema/">c'est par ici</a> !Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-50682161594442063862015-10-05T11:25:00.000+02:002015-10-05T11:25:05.753+02:00J'ai été invité dans Une Fille Un PodcastJ'ai eu la chance de participer au premier tête-à-tête de l'émission Une Fille Un Podcast. Merci à Karine pour son invitation et pour cette conversation qui nous a permis d'évoquer ce qui nous a amenés au monde du podcast ainsi que certaines de nos émissions préférées :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-5nFto0r_mUk/VhJBY6fX8YI/AAAAAAAALu8/f3W9w2rCe0Y/s1600/medium_cover_unefilleunpodcast.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-5nFto0r_mUk/VhJBY6fX8YI/AAAAAAAALu8/f3W9w2rCe0Y/s320/medium_cover_unefilleunpodcast.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
C'est à écouter <a href="http://unefilleunpodcast.podcloud.fr/tat-1-et-a-la-fin-tout-le-monde-meurt-ou-pas-dot-dot-dot-avec-draven">ici</a>, tandis que vous trouverez tous les autres épisodes et les liens pour s'abonner <a href="http://unefilleunpodcast.podcloud.fr/">ici</a>. Suivez Karine sur Twitter <a href="http://twitter.com/kikrine">ici</a>.Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-68852719035480185072015-05-31T13:25:00.000+02:002015-05-31T13:25:07.301+02:0024FPS 73 : Mad Max Fury RoadNous y voilà enfin : 30 ans après sa dernière apparition sur grand écran, Mad Max est enfin de retour sous la houlette de George Miller pour emprunter la Fury Road sous les traits de Tom Hardy.<br />
<br />
Comme beaucoup de spectateurs, j'ai été enchanté par ce retour cinématographique, mais je n'oublie pas que <b>Mad Max Fury Road</b> possède aussi quelques défauts que je détaille dans l'émission en deux partie ci-dessous :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-roblXMj2wTI/VWrubdWGi9I/AAAAAAAALj4/t0A__no5LBM/s1600/MadMaxFuryRoadPoster.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://1.bp.blogspot.com/-roblXMj2wTI/VWrubdWGi9I/AAAAAAAALj4/t0A__no5LBM/s640/MadMaxFuryRoadPoster.jpg" width="438" /></a></div><br />
Car avant de suivre Max Rockatansky dans cette nouvelle aventure, Julien et moi retraçons tout d'abord la carrière du réalisateur en insistant particulièrement sur les 3 films précédents de la saga, puis nous racontons la genèse complète du 4ème épisode avant de donner notre avis sans spoiler dans cette première partie de l'épisode 73.<br />
<br />
<iframe width="100%" height="164" scrolling="no" frameborder="no" src="https://w.djpod.com/player/?podcast=24FPS&id=116896"></iframe><br />
<br />
Crédits musicaux : Dies Irae - Requiem, de Giuseppe Verdi (1874), et Rocker de AC/DC, issu de l'album T.N.T. (1975)<br />
<br />
Puis, dans la seconde partie de l'émission, nous revenons sur l'intégralité du scénario, en donnant notre avis sur toutes les scènes principales, sans oublier de relever toutes les petites références aux précédents films :<br />
<br />
<iframe width="100%" height="164" scrolling="no" frameborder="no" src="https://w.djpod.com/player/?podcast=24FPS&id=117648"></iframe><br />
<br />
Crédits musicaux : Survive (Extended Version) et Chapter Doof de Tom Holkenborg (aka Junkie XL), issus de l'album Mad Max Fury Road - Original Motion Picture Soundtrack - Deluxe Edition (2015)<br />
<br />
Bonne écoute, et n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé du film !<br />
<br />
Rappel : vous pouvez vous abonner à 24FPS <a href="http://itunes.apple.com/fr/podcast/24fps/id719527617">sur iTunes</a> ou <a href="http://feeds.djpod.com/24fps">via RSS</a> et retrouvez nous sur <a href="http://www.bepod.be/">le site officiel de l'émission</a> ou via nos comptes <a href="http://www.facebook.com/24fpspodcast">Facebook</a> et <a href="http://twitter.com/24fpspodcast">Twitter</a>.Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-50486495908807229922015-05-31T13:09:00.000+02:002015-05-31T13:09:08.623+02:0024FPS 72 : Avengers - L'Ère d'UltronComme beaucoup de spectateurs, j'ai été déçu par la seconde déclinaison cinématographique des Avengers de Marvel, mais plutôt que de détailler tout ça à l'écrit (ce qui serait plutôt long et fastidieux), je vous propose d'écouter ci-dessous le podcast 24FPS dédié à <b>Avengers - L'Ère d'Ultron</b> où je vous détaille tout ça à l'oral :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-kzfDnTFvM-M/VT41Nx9KvtI/AAAAAAAALeo/cA_beM2CUu4/s1600/AvengersAgeUltron.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="http://1.bp.blogspot.com/-kzfDnTFvM-M/VT41Nx9KvtI/AAAAAAAALeo/cA_beM2CUu4/s1600/AvengersAgeUltron.jpg" width="480" /></a></div>
<br />
<br />
Comme d'habitude, Julien et moi revenons tout d'abord sur l'historique des Avengers dans les comics, mais aussi sur le parcours du réalisateur Joss Whedon, avant de donner notre avis général sur le film sans spoiler le scénario. Puis, après le signal sonore, nous revenons sur toutes les scènes du film afin (entre-autres choses) d'en révéler toutes les références cachées.<br />
<br />
<iframe frameborder="no" height="164" scrolling="no" src="https://w.djpod.com/player/?podcast=24FPS&id=114718" width="100%"></iframe><br />
<br />
Bonne écoute, et n'hésitez pas à nous dire si vous aussi vous êtes déçus par ce second film de Joss Whedon au sein du Marvel Cinematic Universe !<br />
<br />
Rappel : vous pouvez vous abonner à 24FPS <a href="http://itunes.apple.com/fr/podcast/24fps/id719527617">sur iTunes</a> ou <a href="http://feeds.djpod.com/24fps">via RSS</a> et retrouvez nous sur <a href="http://www.bepod.be/">le site officiel de l'émission</a> ou via nos comptes <a href="http://www.facebook.com/24fpspodcast">Facebook</a> et <a href="http://twitter.com/24fpspodcast">Twitter</a>.<br />
<br />
Crédits musicaux :<br />
- Musique et extraits sonores issus de la première bande-annonce d'Avengers - Age Of Ultron<br />
- I've Got No Strings de Dickie Jones et Patricia Page, issu de la bande originale du film Pinocchio (1940)<br />
- The Avengers d'Alan Silvestri, issu de l'album The Avengers (2012)<br />
<br />
PS : certains détails que nous avons oublié de mentionner dans l'émission sont <a href="http://www.bepod.be/2015/05/24fps-72-avengers-lere-dultron.html">expliqués ici</a>.Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-26544596114265180392015-05-31T13:07:00.000+02:002015-05-31T13:07:13.974+02:0024FPS HS 2015 : Les films de Mars/AvrilQuoi de mieux que 16 films abordés sans spoiler pour en finir avec les mois de mars et avril 2015 dans 24FPS, le podcast ciné (avec ou) sans spoiler ?<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-YPTcOXw0uh0/VWrqkEVO4zI/AAAAAAAALjs/buZM1use3C8/s1600/24FPSHSMarsAvril2015.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-YPTcOXw0uh0/VWrqkEVO4zI/AAAAAAAALjs/buZM1use3C8/s400/24FPSHSMarsAvril2015.jpg" /></a></div>
<br />
Alors voici la liste des films abordés par Julien et moi-même dans cet épisode hors-série :<br />
<br />
- <b>It Follows</b> de David Robert Mitchell<br />
- <b>The Voices</b> de Marjane Satrapi<br />
- <b>These Final Hours</b> de Zak Hilditch<br />
- <b>Big Eyes</b> de Tim Burton<br />
- <b>Son of a Gun</b> de Julius Avery<br />
- <b>Selma</b> de Ava DuVernay<br />
- <b>Still Alice</b> de Richard Glatzer et Wash Westmoreland<br />
- <b>Hacker</b> de Michael Mann<br />
- <b>Gunman</b> de Pierre Morel<br />
- <b>Night Run</b> de Jaume Collet-Serra<br />
- <b>Divergente 2 : L'Insurrection</b> de Robert Schwentke<br />
- <b>Diversion</b> de Glenn Ficarra et John Requa<br />
- <b>Enfant 44</b> de Daniel Espinosa<br />
- <b>Indian Palace : Suite Royale</b> de John Madden<br />
- <b>Lost River</b> de Ryan Gosling<br />
- <b>Inherent Vice</b> de Paul Thomas Anderson<br />
<br />
<iframe frameborder="no" height="164" scrolling="no" src="https://w.djpod.com/player/?podcast=24FPS&id=113691" width="100%"></iframe><br />
<br />
Rappel : vous pouvez vous abonner à 24FPS <a href="http://itunes.apple.com/fr/podcast/24fps/id719527617">sur iTunes</a> ou <a href="http://feeds.djpod.com/24fps">via RSS</a> et retrouvez nous sur <a href="http://www.bepod.be/">le site officiel de l'émission</a> ou via nos comptes <a href="http://www.facebook.com/24fpspodcast">Facebook</a> et <a href="http://twitter.com/24fpspodcast">Twitter</a>.<br />
<br />
Bonne écoute, et n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de <b>Inherent Vice</b> !<br />
<br />
Crédits musicaux : Ole Man Trouble de Otis Redding, issu de l'album Otis Blue/Otis Redding Sings Soul (1965).Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-71297571128451658012015-05-31T13:02:00.001+02:002015-05-31T13:02:17.325+02:0024FPS 71 : Fast & Furious 7Et revoilà la saga <b>Fast & Furious</b> dans 24FPS, le podcast ciné avec ou sans spoiler, près de deux ans après avoir évoqué <a href="http://www.bepod.be/2013/05/24fps-25-fast-furious-6.html">le 6ème film dans notre 25ème épisode</a>.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-1E-b3ay-OsM/VWrpQFqmEMI/AAAAAAAALjg/3BaWAAqAH60/s1600/24FPS71.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="155" src="http://3.bp.blogspot.com/-1E-b3ay-OsM/VWrpQFqmEMI/AAAAAAAALjg/3BaWAAqAH60/s400/24FPS71.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
Dans la première partie de cet épisode consacré à <b>Fast & Furious 7</b>, nous évoquons tout d'abord les conditions de réalisation du film, en incluant bien sûr le décès de Paul Walker, avant de donner notre avis sur le film sans en révéler le scénario. Puis, lorsque retentit le signal sonore (vers 1h13), nous revenons sur toutes les scènes du film en livrant nos analyses et impressions.<br />
<br />
<iframe frameborder="no" height="164" scrolling="no" src="https://w.djpod.com/player/?podcast=24FPS&id=112152" width="100%"></iframe><br />
<br />
Rappel : vous pouvez vous abonner à 24FPS <a href="http://itunes.apple.com/fr/podcast/24fps/id719527617">sur iTunes</a> ou <a href="http://feeds.djpod.com/24fps">via RSS</a> et retrouvez nous sur <a href="http://www.bepod.be/">le site officiel de l'émission</a> ou via nos comptes <a href="http://www.facebook.com/24fpspodcast">Facebook</a> et <a href="http://twitter.com/24fpspodcast">Twitter</a>.<br />
<br />
Bonne écoute, et n'hésitez pas à nous dire ce que vous pensez de ce 7ème film !<br />
<br />
Crédits musicaux : Furious 7 de Brian Tyler, issu de l'album Furious 7 - Original Motion Picture Score (2015), et Highway Star de Deep Purple, issu de l'album Machine Head (1972)Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-58706452846811791352015-04-05T23:47:00.002+02:002015-04-06T11:41:16.867+02:00Critique ciné : Fast & Furious 7La saga Fast & Furious en est déjà à son septième film ! Et c'est pour moi un mystère car le premier <b>Fast & Furious</b> (2001) n'était ni plus ni moins qu'un gros plagiat de l'excellent <b>Point Break</b> (1991). Sympa pour l'époque, mais il a déjà beaucoup moins bien veilli que le film dont il s'inspire. <b>2 Fast 2 Furious</b> (2003) jouait la carte de la suite facile et pas trop prise de tête pour un résultat assez désolant. Mais le pire était à venir avec <b>Fast & Furious : Tokyo Drift</b> (2006) qui atteignait des sommets de médiocrité. <b>Fast & Furious 4</b> (2009) tentait de redresser la barre en quittant l'univers des courses de rue et en réorientant la saga vers le cinéma d'action plus généraliste. Malgré le retour du casting d'origine, le résultat était loin d'être concluant ! L'ensemble était un peu plus réussi avec <b>Fast & Furious 5</b> (2011) qui voyait l'arrivée de Dwayne "The Rock" Johnson au sein du casting. Mais ce n'est qu'avec <b><a href="http://www.dravensworld.net/2013/05/critique-cine-fast-furious-6.html">Fast & Furious 6</a></b> (2013) que la saga a enfin rempli ses objectifs en mêlant correctement action débridée, humour et bonne utilisation de quasiment tous les personnages (et un box-office approchant les 800 millions de dollars).<br />
<br />
Il ne restait plus qu'à réitérer l'exploit puisque le studio Universal souhaitait enchaîner le plus vite possible sur un 7ème film prévu pour l'été 2014. C'est d'ailleurs pour cette raison que le réalisateur Justin Lin (qui a officié sur les épisodes 3, 4, 5 et 6) a choisi de ne pas rempiler, afin de ne pas sacrifier la qualité des films pour satisfaire les demandes du studio. C'est donc James Wan (<b>Saw</b>, <b>Insidious</b>, <b>The Conjuring</b>) qui le remplace, et si les présences de Paul Walker et Vin Diesel étaient assurées dès le départ, ce n'était pas le cas de The Rock qui devait tourner en priorité le film <b><a href="http://www.dravensworld.net/2014/10/24fps-hs-2014-les-films-de.html">Hercule</a></b> de Brett Ratner, même si celui-ci a finalement pu s'arranger pour apparaître dans le film.<br />
<br />
Seulement, le 30 novembre 2013, alors que <b>Fast & Furious 7</b> en est à la moitié de son tournage, Paul Walker décède dans un accident de voiture alors qu'il est le passager d'une Porsche Carrera GT conduite par un de ses amis à près de 150 km/h dans une zone urbaine de Santa Clarita (Californie) limitée à environ 70 km/h. Le véhicule a quitté la route, s'est encastré dans un palmier et a immédiatement pris feu. La production du film est stoppée dans un premier temps, mais il est finalement décidé de réécrire certains passages et de terminer le tournage en utilisant une combinaison d'effets spéciaux et des frères (Cody et Caleb) de Paul Walker afin de finaliser ses scènes. La sortie de <b>Fast & Furious 7</b> a ainsi été repoussée au mois d'avril 2015.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-xjlsA576g54/VSGEeeTjnWI/AAAAAAAALQ0/Ts3cj1pMjUs/s1600/FastFurious7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-xjlsA576g54/VSGEeeTjnWI/AAAAAAAALQ0/Ts3cj1pMjUs/s1600/FastFurious7.jpg" height="640" width="406" /></a></div>
<br />
À la fin de <b>Fast & Furious 6</b>, il était enfin clairement établi que l'épisode <b>Tokyo Drift</b> se situait chronologiquement entre le 6ème et le 7ème film, ce qui permettait d'introduire un nouvel antagoniste (interprété par Jason Statham) motivé par un sentiment de vengeance envers les héros de la saga. Malheureusement, et aussi surprenant que cela puisse paraître, cet aspect du scénario ne constitue pas tout à fait l'histoire principale de ce nouvel épisode, où nos héros sont une nouvelle fois engagés (par un nouveau personnage, collègue de The Rock, interprété par Kurt Russell) pour stopper une bande de méchants au plan machiavélique et mettant en danger la sécurité mondiale (comme dans le 6). Du coup, ces deux histoires se mélangent de façon assez bizarre, avec Jason Statham qui arrive régulièrement comme un cheveu sur la soupe, ce qui apporte davantage de confusion que d'intérêt pour ces enjeux assez inintéressants. Si l'aspect scénaristique n'a jamais été le fort de la saga, il est tout de même dommage qu'il soit aussi bancal ici, d'autant plus que le film revient également sur la perte de mémoire de Letty, alors que c'était peut-être l'un des côtés les moins glorieux de la saga sur lequel il aurait peut-être été bon de ne plus trop insister.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-8s6-WKX0rwM/VSGpPu9uvRI/AAAAAAAALRE/xZrC2bwaGcU/s1600/LettyFastFurious7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-8s6-WKX0rwM/VSGpPu9uvRI/AAAAAAAALRE/xZrC2bwaGcU/s1600/LettyFastFurious7.jpg" height="168" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;">Était-ce bien utile de revenir dans la saga pour l'alourdir de sentimentalisme idiot ?</span></div>
<br />
Côté continuité, les fans de l'intégralité de la saga seront ravis de revoir quelques anciens personnages des précédents films (notamment du 1, du 3 et du 5), même si cela ne dépasse bien souvent pas le stade du caméo pas forcément très utile. En revanche, même si le casting principal a perdu deux de ses membres à la fin du sixième film, force est de constater que le scénariste Chris Morgan (qui a écrit tous les films depuis le 3ème) a beaucoup de mal à utiliser tous ses personnages. Roman est plus souvent pathétique que drôle, et son intérêt est franchement discutable dans la majorité des scènes. Idem pour Tej, le hacker de service qui semble de moins en moins utile et qui semble avoir signé pour revenir seulement si on lui attribuait une scène de baston (complètement hors sujet lorsqu'elle survient). Letty non-plus n'a plus grand chose à faire, et si on laisse de côté cette histoire de perte de mémoire, sa participation se résume à une scène de baston (correcte, mais pas forcément mémorable).<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-eGhPhwJ4SPo/VSGpuRaafWI/AAAAAAAALRM/JaTQk7-Pl4A/s1600/RomanFastFurious7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-eGhPhwJ4SPo/VSGpuRaafWI/AAAAAAAALRM/JaTQk7-Pl4A/s1600/RomanFastFurious7.jpg" height="132" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;">Autrefois très drôle, désormais agaçant et inutile...</span></div>
<br />
La nouvelle venue Nathalie Emmanuel (vue dans <b>Game Of Thrones</b>) ne sert pas non-plus à grand-chose, si ce n'est d'être en doublon par rapport à Tej. Et l'apport de Kurt Russell à la saga reste totalement anecdotique tant son personnage aurait pu être interprété par n'importe qui (un peu comme les méchants très oubliables joués par Djimon Hounsou, Tony Jaa et Ronda Rousey). Mais là où ça devient plus grave, c'est lorsque les personnages emblématiques de la saga sont mal utilisés ! The Rock est en effet absent de la grande majorité des scènes du film et il est juste assez visible pour qu'il ne s'agisse pas d'un simple caméo (ça doit être ça l'arrangement qu'ils ont trouvé pour qu'il puisse tourner le lamentable <b>Hercule</b>). Pire : le personnage de Dominic Torreto qui avait soigneusement évité d'être affaibli dans quelque circonstance que ce soit dans les 6 films précédents (ou plutôt dans les 4 dans lesquels il apparaissait) se trouve ici considérablement ramolli par des choix scénaristiques hautement discutables et qui concernent le plus souvent les aspects les moins intéressants du scénario. Vin Diesel était déjà hautement risible dans son registre habituel, mais il s'avère encore plus pathétique lorsqu'il tente de faire preuve de sensibilité. Le personnage de Paul Walker reste quant à lui fidèle à lui-même, sans profondeur et sauvant la mise grâce à ses sourires niais...<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="321" src="https://www.youtube.com/embed/D9Kl4rrG_Fw" width="570"></iframe><br />
<br />
J'attribue tout de même à Paul Walker la meilleure scène visuelle du film (un peu trop dévoilée dans le trailer ci-dessus, comme quasiment toutes les scènes d'action d'ailleurs), un moment de bravoure à couper le souffle comme on aurait aimé en voir davantage (il y a une tentative de réitérer l'exploit avec Vin Diesel en fin de métrage, mais ça tombe complètement à plat). La seule scène d'action mémorable du film est la course-poursuite sur la route de montagne qui arrive presque au même niveau que l'excellente scène de l'autoroute espagnole dans le 6ème film. En revanche, toutes les autres scènes d'action sont assez génériques et on a déjà vu beaucoup mieux plus tôt dans la saga (notamment dans les deux films précédents). La scène des tours de Abu Dhabi (également bien trop dévoilée dans les trailers) est loin de tenir ses promesses et comporte même les effets numériques les plus dégueulasses de la saga depuis le second film (et ça rappelle également à quel point les scènes des tours de Dubaï dans <b><a href="http://www.dravensworld.net/2011/12/critique-cine-mission-impossible.html">Mission : Impossible - Protocole Fantôme</a></b> étaient époustouflantes). Même la fameuse scène des véhicules largués depuis un avion (ultra-dévoilée dans les trailers) n'a finalement rien de bien fou, et s'avère assez plate comparé au grand moment de folie que constituait une scène similaire de <b>L'Agence Tous Risques</b> (2010).<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-yDlUy7tMofo/VSGrAY15HbI/AAAAAAAALRg/8d1NYTuTm0Q/s1600/VinDieselKurtRussellFastFurious7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-yDlUy7tMofo/VSGrAY15HbI/AAAAAAAALRg/8d1NYTuTm0Q/s1600/VinDieselKurtRussellFastFurious7.jpg" height="266" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;">Pourquoi avoir été chercher Kurt Russell si c'était juste pour lui faire faire ça ?</span></div>
<br />
La scène d'action finale de <b>Fast & Furious 7</b> se paye également le luxe d'être l'une des moins inspirées de la saga, alors que le fait de se dérouler en milieu urbain aurait pu rendre l'ensemble bien palpitant (en y ajoutant par exemple des forces de police en grand nombre, alors que celles-ci sont curieusement très absentes et que les divers enjeux de cette séquence sont loin d'être passionnants). N'oublions pas de préciser que l'apport de Jason Statham ne tient finalement pas ses promesses au sein de la saga. Tantôt sur-vendu quant à ses capacités (quasiment surhumaines par moments), puis arrivant n'importe-quand alors que le film s'acharne à nous présenter des enjeux différents, sans parler de ses motivations difficilement compréhensibles, il a finalement beaucoup de mal à trouver sa place au sein de cet univers, si ce n'est pour servir de némésis passager au personnage de Dominic Torreto. Décevant...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-Bb7Y4qMrVy8/VSGr7LwxtpI/AAAAAAAALRo/9QJ1uwlxiXQ/s1600/JasonStathamFastFurious7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-Bb7Y4qMrVy8/VSGr7LwxtpI/AAAAAAAALRo/9QJ1uwlxiXQ/s1600/JasonStathamFastFurious7.jpg" height="266" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;">Le plus gros gâchis du film, où quand Jason Statham s'avère encore moins bien exploité que dans ses films d'action habituels...</span></div>
<br />
Signalons pour terminer les efforts déployés pour terminer le film sans Paul Walker. S'il est difficile de dire quelles sont les scènes d'action auxquelles il n'a pas participé, on voit en revanche très bien trois scènes de dialogues (une avec Mia, deux avec Dom) qui ont clairement été remontées pour offrir à son personnage une porte de sortie en douceur de la saga. C'est d'autant plus flagrant que Brian ne parle quasiment pas dans ces scènes, qu'il se contente de regards ou de vagues réponses assez passe-partout, et que les scènes sont montées en "champ / contrechamp" afin qu'on ne voie pas le visage de Paul Walker en même temps que celui de son interlocuteur. Même si ces moments sont assez visibles, il est difficile d'en tenir rigueur à toute une équipe qui a clairement fait de son mieux pour que cela s'intègre au reste du film. Et il est tout aussi difficile de ne pas avoir la gorge serrée lors de l'hommage sincère qui lui est rendu en fin de métrage.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-2AZak2YodHE/VSGqW7cWGdI/AAAAAAAALRY/4dxuKEnuog8/s1600/PaulWalkerFastFurious7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-2AZak2YodHE/VSGqW7cWGdI/AAAAAAAALRY/4dxuKEnuog8/s1600/PaulWalkerFastFurious7.jpg" height="168" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;">Un hommage poignant à Paul Walker, que l'on soit fan ou non de son jeu d'acteur.</span></div>
<br />
Au final, <b>Fast & Furious 7</b> renoue avec la médiocrité qui a presque toujours caractérisé la saga, et c'est sans parler de la première demi-heure du film qui, en dehors d'une scène de baston complètement "over the top", se contente de ressasser des informations déjà connues depuis la fin du 6ème épisode. Pourtant le film semble bien parti pour obtenir une nouvelle fois un box-office monstrueux tandis que l'annonce de nouvelles suites ne devrait plus tarder. Un mystère pour moi, je vous dis...Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-48368062016366800572015-04-03T18:43:00.000+02:002015-04-03T18:43:05.267+02:0024FPS 70 : ChappieAprès Elysium, Neill Blomkamp est de retour avec Chappie, son nouveau film de science-fiction centré cette fois sur les robots. Que du bonheur pour 24FPS, le podcast ciné avec ou sans spoiler !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-le7zC9UNF_M/VR7CfpvwX1I/AAAAAAAALQM/PtNly8yeSoM/s1600/24FPS70.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-le7zC9UNF_M/VR7CfpvwX1I/AAAAAAAALQM/PtNly8yeSoM/s400/24FPS70.jpg" /></a></div>
<br />
Dans la première partie de l'émission, Julien et moi revienons tout d'abord sur la genèse du film et on livre nos impressions générales sans spoiler. Puis, lorsque survient le signal sonore (vers 1:19), on détaille nos avis sur de nombreuses scènes en dévoilant toute l'histoire du film et en digressant largement par moments !<br />
<br />
<iframe frameborder="no" height="164" scrolling="no" src="https://w.djpod.com/player/?podcast=24FPS&id=110286" width="100%"></iframe><br />
<br />
Bonne écoute, et n'hésitez pas à nous dire ce que vous pensez du cinéma de Neill Blomkamp.<br />
<br />
Pour rappel, vous pouvez vous abonner à 24FPS <a href="http://itunes.apple.com/fr/podcast/24fps/id719527617">sur iTunes</a> ou <a href="http://feeds.djpod.com/24fps">via RSS</a> et retrouvez nous sur <a href="http://www.bepod.be/">le site officiel de l'émission</a> ou via nos comptes <a href="http://www.facebook.com/24fpspodcast">Facebook</a> et <a href="http://twitter.com/24fpspodcast">Twitter</a>.<br />
<br />
Crédits musicaux : It's A Dangerous City de Hans Zimmer, issu de l'album Chappie - Original Motion Picture Soundtrack (2015), et Enter The Ninja de Die Antwoord, issu de l'EP 5 (2010)Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-30796328241244434032015-03-30T17:05:00.001+02:002015-03-30T17:05:20.263+02:00Critiques ciné express : Inherent Vice, Selma, Still Alice<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-QxuR7FoHr4I/VRVCVsJQ5LI/AAAAAAAALPA/ap5xXpGRTUI/s1600/InherentVice.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-QxuR7FoHr4I/VRVCVsJQ5LI/AAAAAAAALPA/ap5xXpGRTUI/s1600/InherentVice.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<u><b>Inherent Vice</b> de Paul Thomas Anderson</u></div>
<br />
Je ne suis pas le plus grand fan du cinéma de Paul Thomas Anderson, c'est le moins que l'on puisse dire ! Si <b>Boogie Nights</b> et <b>Magnolia</b> étaient effectivement très sympathiques malgré leur longueur, j'avoue n'avoir pas du tout adhéré à <b>Punch Drunk Love</b> et je ne sais toujours pas quoi penser de <b>There Will Be Blood</b>. Quant à <b><a href="http://www.dravensworld.net/2013/01/critiques-cine-express-lincoln-master.html">The Master</a></b>, je le considère toujours comme une sacrée arnaque intellectuelle malgré de beaux efforts de mise en scène et des acteurs talentueux.<br />
<br />
Avec <b>Inherent Vice</b>, Anderson déclare s'attaquer à la comédie de type "slapstick" par le biais d'une enquête de détective privé dans le Los Angeles du début des années 70. Il s'agit de l'adaptation du roman du même nom, écrit par Thomas Pychon en 2009. Dans les faits, il s'agit de la même arnaque qu'avec <b>The Master</b>... en pire ! Les personnages sont innombrables et le scénario devient incompréhensible au bout d'une vingtaine de minutes. Tout le film repose sur une succession de dialogues ayant pour seul point commun le personnage de Joaquin Phoenix. Chaque dialogue amène de nouveaux interlocuteurs et de nouveaux éléments à l'histoire, ce qui mène au dialogue suivant, et ainsi de suite pendant un total de 2h30.<br />
<br />
<a name='more'></a><br /><br />
Quelle est l'histoire qui est racontée ? Je n'en ai aucune idée, d'autant plus que les éléments non-résolus sont légion et que les nouveaux éléments de l'histoire finissent par faire en sorte qu'on ne sache plus ni d'où on est partis, ni vers où on va. Si la photo, les décors et les costumes peuvent faire penser qu'il s'agit effectivement d'un film des années 70, Anderson ne fait en revanche aucun effort particulier au niveau de la mise en scène et se contente de filmer ces innombrables dialogues dans des décors et/ou des postures différentes. Seuls Joaquin Phoenix et Josh Brolin surnagent un peu dans cet immense foutoir dénué de sens et surtout de scénario digne de ce nom, et je considère désormais <b>Inherent Vice</b> comme l'une des pires expériences ciné que j'ai connues à ce jour, car j'ai rarement atteint de tels sommets d'ennui dans une salle de cinéma ! Quant aux "gags" qui parsèment cette "comédie", il y en a effectivement 2 ou 3 qui font mouche (ça ne pèse pas bien lourd sur 2h30 d'ennui total), mais l'écrasante majorité d'entre-eux provoquent surtout la consternation et le dépit...<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="321" src="https://www.youtube.com/embed/xGmL0v4QkK0?rel=0" width="570"></iframe><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-jM46fx8snks/VRa72M24ZyI/AAAAAAAALPU/PKn7po8zUkQ/s1600/Selma.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-jM46fx8snks/VRa72M24ZyI/AAAAAAAALPU/PKn7po8zUkQ/s1600/Selma.jpg" height="400" width="282" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<u><b>Selma</b> de Ava DuVernay</u></div>
<br />
En 1964, Martin Luther King reçoit le Prix Nobel de la Paix. Pourtant, dans certains du sud des Etats-Unis comme l'Alabama, les noirs, qui possèdent pourtant le droit de vote depuis 1870, sont empêchés de voter via divers stratagèmes administratifs. C'est cette partie du combat de Martin Luther King que couvre le film <b>Selma</b>, via les fameuses marches qui ont eu lieu de Selma à Montgomery. Le film se concentre également sur les rapports tendus entre King (David Oyelowo) et le président américain Lyndon B. Johnson (Tom Wilkinson), tandis que le gouverneur de l'Alabama George Wallace (Tim Roth) continue de maintenir les noirs hors des bureaux de vote de son état.<br />
<br />
Tous les acteurs (et ils sont nombreux vu le nombre très impressionnant de seconds rôles) sont absolument impeccables et il est impossible de ne pas relever la performance de David Oyelowo qui insuffle beaucoup de profondeur et d'humanité au célèbre activiste pacifiste. Le film est une belle réussite, et malgré quelques passages où le rythme s'affaiblit légèrement, il reste bien chargé en émotions. Ce passage essentiel et tragique de l'histoire récente des Etats-Unis est peut-être trop méconnu du public non-américain et Selma lui rend un très bel hommage (même s'il semble que les positions du président Johnson ne sont pas tout à fait en accord avec la réalité puisqu'il était apparemment un des plus grands soutiens du combat de Martin Luther King). On notera également que les fameux discours de ce dernier ont dû être réécrits (par la réalisatrice) dans ce film car les droits ont été vendus à un autre studio pour un film qui n'est même pas encore entré en phase de production...<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="321" src="https://www.youtube.com/embed/OJ-hI8F2E4w?rel=0" width="570"></iframe><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-qbMv3ezrEWg/VRbkdLCblRI/AAAAAAAALPk/SFmqxvmwrBg/s1600/StillAlice.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-qbMv3ezrEWg/VRbkdLCblRI/AAAAAAAALPk/SFmqxvmwrBg/s1600/StillAlice.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<u><b>Still Alice</b> de Richard Glatzer et Wash Westmoreland</u></div>
<br />
<b>Still Alice</b> est à la base un roman de Lisa Genova paru en 2007. Il raconte la maladie du Dr. Alice Howland (interprétée par Julianne Moore dans le film) qui est touchée par une forme rare et héréditaire de la maladie d'Alzheimer à un âge précoce. Cela va bien sûr avoir des conséquences dramatiques sur la vie d'Alice, aussi bien du point de vue personnel avec son mari et ses enfants, que du point de vue professionnel (elle est professeur et conférencière).<br />
<br />
Pour être franc je n'ai vraiment pas grand-chose à dire sur ce film... Tous les acteurs sont impeccables et Julianne Moore délivre évidemment une prestation saisissante. Mais cette histoire ne présente pas beaucoup d'intérêt pour quiconque aurait déjà été confronté à une personne touchée par la maladie d'Alzheimer, quel que soit son âge. On est donc quasiment dans le domaine du documentaire, certes poignant et très bien interprété, mais sans la moindre originalité par rapport au sujet traité. En résumé : c'est pas mal, mais pas très utile donc au final assez ennuyeux.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="321" src="https://www.youtube.com/embed/lPOyR1RQepA?rel=0" width="570"></iframe>Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-19220357208498451692015-03-29T14:28:00.002+02:002015-03-31T09:27:46.255+02:00Un superbe court-métrage de SF : The LeviathanRuairi Robinson est un réalisateur qui a principalement officié dans le domaine du court-métrage mais qui a également sorti le long-métrage <b>The Last Days On Mars</b> que j'avais pu voir <a href="http://www.dravensworld.net/2014/02/festival-de-gerardmer-2014-jour-3.html">au Festival de Gérardmer en 2014</a>.<br />
<br />
Il a mis en ligne ce court-métrage intitulé <b>The Leviathan</b> il y a quelques jours. On y voit des esclaves humains chargés de récupérer de la "matière exotique" sur de gigantesques créatures. C'est absolument superbe et il est clair que l'homme a une grande maîtrise des effets numériques visuels :<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="321" src="https://www.youtube.com/embed/s-45NTlgp-o?rel=0" width="570"></iframe><br />
<br />
La bonne nouvelle, c'est que le réalisateur Neill Blomkamp (<b>District 9</b>, <b><a href="http://www.dravensworld.net/2013/08/critique-cine-elysium.html">Elysium</a></b>, <b><a href="http://www.dravensworld.net/2015/03/critique-cine-chappie.html">Chappie</a></b>) a beaucoup aimé ce court-métrage et qu'il a décidé d'aider Robinson à porter ce projet sur grand écran en tant que producteur. Simon Kinberg (producteur et scénariste notamment des derniers film <b><a href="http://www.dravensworld.net/2014/08/24fps-57-x-men-days-of-future-past.html">X-Men</a></b> de nouvelle génération) s'est joint à lui en tant que producteur. Le studio 20th Century Fox semble être volontaire pour aider le projet.Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-43326059008948845712015-03-27T15:49:00.000+01:002015-03-27T15:49:08.923+01:00Qui a tué le plus de monde au ciné ? Schwarzy ou Stallone ?L'un est âgé de 68 ans et est américain (de parents d'origine italienne, française et allemande). Il est apparu dans près de 70 films (incluant ses projets en cours).<br />
<br />
L'autre est âgé de 67 ans, il est culturiste autrichien naturalisé américain et il est apparu dans plus de 50 films (en comptant ses projets en cours).<br />
<br />
Les deux hommes ont récemment avoué qu'ils se détestaient dans les années 80/90 lorsque leurs carrières étaient à leur apogée, mais la seule vraie question est : qui a dézingué le plus de méchants à l'écran ?<br />
<br />
Grâce aux deux vidéos ci-dessous, il est enfin possible d'avoir un compte quasiment à jour qui permette de répondre à cette question cruciale...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSp9VtCo1Gyj_LfNHPPjSUwqAw_uZu2jIaMgEHlkxiR_EospXkSQUIsQLoVXu0nbYQZrfW4MoC_aO8R4dZPVkPwQyNl8XJzY7jE1gSqK-fxcdF8CIYT9zId5EOfME_05RkSY-MTrmbGaQ/s1600/stallone-schwarzenegger.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSp9VtCo1Gyj_LfNHPPjSUwqAw_uZu2jIaMgEHlkxiR_EospXkSQUIsQLoVXu0nbYQZrfW4MoC_aO8R4dZPVkPwQyNl8XJzY7jE1gSqK-fxcdF8CIYT9zId5EOfME_05RkSY-MTrmbGaQ/s1600/stallone-schwarzenegger.jpg" height="223" width="400" /></a></div>
<br />
<a name='more'></a><br /><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="321" src="https://www.youtube.com/embed/OE6jpTaOYMU?rel=0" width="570"></iframe><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="321" src="https://www.youtube.com/embed/dLHhYsRSiq4?rel=0" width="570"></iframe>Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-52661485682595717122015-03-26T21:13:00.000+01:002015-03-26T21:13:19.111+01:00Critique ciné : Big EyesTim Burton s'attaque pour la seconde fois de sa carrière, après <b>Ed Wood</b> en 1994, à un biopic. Il s'intéresse cette fois à l'artiste Margaret Keane (Amy Adams), une peintre dont les portraits d'enfants aux grands yeux ont été extrêmement populaires dans les années 60. Seulement, à cette époque, personne ne savait qu'elle était l'auteure de ses toiles car son mari Walter Keane (Christoph Waltz) s'en était attribué la paternité tandis qu'il faisait partie des premiers "artistes" à faire sortir la peinture des galeries d'art et des propriétés des riches acheteurs par le biais de ce qu'on appellerait aujourd'hui du merchandising (posters, objets décorés fabriqués en série, etc...).<br />
<br />
Tim Burton est un grand fan des œuvres de Margaret Keane qu'il collectionne, et il avait d'ailleurs demandé à celle-ci de réaliser un portrait de sa fille Lisa Marie dans les années 90. Il est donc assez logique qu'il ait fini par être rattaché à ce projet qui a débuté en 2007 grâce aux scénaristes Scott Alexander et Larry Karaszewski (qui devaient à l'origine réaliser le film en 2008 avec Kate Hudson et Thomas Haden Church dans les rôles principaux). Après un report, Tim Burton rejoint le projet en 2010 en tant que producteur, à une époque où les acteurs Reese Witherspoon et Ryan Reynolds sont supposés interpréter les rôles principaux. Et ce n'est qu'en 2013 que Tim Burton devient officiellement le réalisateur du film et que Amy Adams et Christoph Waltz sont castés pour interpréter les deux personnages principaux.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-gJunFOYPwaE/VRQgCpllotI/AAAAAAAALOc/gvKhaYSESHc/s1600/BigEyes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-gJunFOYPwaE/VRQgCpllotI/AAAAAAAALOc/gvKhaYSESHc/s1600/BigEyes.jpg" height="640" width="480" /></a></div>
<br />
Si l'histoire de Margaret Keane est plutôt intéressante et mérite clairement d'être connue du grand public, il est clair que le film repose avant tout sur la prestation de Christoph Waltz pour un personnage très haut en couleurs regorgeant d'idées géniales (en termes de marketing) mais possédant également une face sombre absolument détestable. La prestation d'Amy Adams est loin d'être honteuse, elle a seulement du mal à exister dans le rôle d'une femme, certes en souffrance, mais très réservée et introvertie, face au show quasi-permanent de Waltz qui en viendrait presque à rendre son personnage trop sympathique par moments. Donc il y a peut-être un problème d'équilibre entre les deux protagonistes principaux...<br />
<br />
Mais ce n'est pas tout ! Car plusieurs personnages secondaires qui semblent plutôt importants sont introduits assez tôt dans le métrage : le narrateur incarné par le journaliste Dick Nolan (Danny Huston), DeeAnn (Krysten Ritter vue dans <b>Breaking Bad</b>) la bonne copine de Margaret, Ruben (Jason Schwartzman) le directeur de galerie d'art, ainsi que le critique artistique John Canaday (Terence Stamp). Or il s'avère que ces personnages, même s'ils apparaissent de temps à autre, ne servent finalement pas à grand chose. Ils illustrent effectivement quelques étapes importantes du récit, mais il est difficile de ne pas se demander pourquoi des interprètes aux visages aussi reconnaissables sont cantonnés dans des rôles qui relèvent quasiment de la figuration. Cela est particulièrement visible dans le cas du narrateur qui ne sert à rien du tout, et ces différents passages auraient pu avoir le même sens avec un meilleur effort d'écriture et de simples figurants.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="321" src="https://www.youtube.com/embed/-TYlH-EjGTU?rel=0" width="570"></iframe><br />
<br />
Enfin, si la photo de <b>Big Eyes</b> est plutôt jolie et nous replonge aisément dans les années 60/70, et même si cette histoire est loin d'être inintéressante, cette nouvelle réalisation de Tim Burton manque cruellement de rythme, et surtout de panache ! Notamment lors du dénouement final qui ressemble davantage à une farce sans grande envergure et dénuée de tension plutôt qu'à la démonstration éclatante qu'elle aurait dû être !<br />
<br />
Bref, on ne sait plus trop dans quel domaine Tim Burton est à l'aise. Ce n'est en tout cas ni dans son domaine de prédilection rempli de monstres extravagants comme l'avait prouvé le catastrophique <b><a href="http://www.dravensworld.net/2012/05/critique-cine-dark-shadows.html">Dark Shadows</a></b> en 2012, ni en sortant de son style habituel en traitant pourtant un sujet qui le tient à cœur comme c'est le cas ici ! Il ne lui reste visiblement plus que l'univers de Walt Disney pour espérer briller un peu (ne serait-ce qu'au box-office), comme c'était le cas en 2010 avec son <b>Alice Au Pays Des Merveilles</b>. Et c'est peut-être pour ça que son prochain film sera une adaptation "live" de <b>Dumbo</b> pour Walt Disney. Et je ne suis pas sûr d'avoir très envie qu'il se penche sur une suite de <b>Beetlejuice</b> comme il semble pourtant en avoir envie depuis quelques temps...Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-51203544881108869372015-03-25T17:36:00.000+01:002015-03-25T17:36:00.735+01:00TIE Fighter - le superbe fan-film animé Star WarsSouvenez-vous, en septembre 2012, je vous parlais <a href="http://www.dravensworld.net/2012/09/un-superbe-fan-film-anime-pour-les-tie.html">ici-même</a> d'un fan-film animé d'une durée de 2 minutes que son propre créateur hésitait à rendre public, et qu'un fan avait finalement publié en y ajoutant de la musique et des sons...<br />
<br />
Aujourd'hui, en mars 2015, OtaKing77077 (ou plutôt Paul Johnson de son vrai nom) a terminé son fan-film consacré aux TIE Fighters de l'Empire, ou plutôt son hommage animé au jeu-vidéo <b>TIE Fighter</b> sorti sur PC et Mac et 1994. Le film dure désormais 7 minutes, il est visible ci-dessous et il est désormais accompagné d'une musique originale composée par Zakir Rahman. Il possède même son propre poster :<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-Ux3jGiwP7TM/VRJ7NRtcn5I/AAAAAAAALMM/CkywGPiKXFg/s1600/tie_fighter_poster_by_mightyotaking-d8mwlrt.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-Ux3jGiwP7TM/VRJ7NRtcn5I/AAAAAAAALMM/CkywGPiKXFg/s1600/tie_fighter_poster_by_mightyotaking-d8mwlrt.jpg" height="640" width="464" /></a></div>
<br />
<a name='more'></a>4 ans de travail au total, une influence très marquée par la japanimation des années 80, et le meilleur de <b>Star Wars</b> (à mon avis), à savoir ses batailles spatiales, moi je kiffe :<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="321" src="https://www.youtube.com/embed/PN_CP4SuoTU?rel=0" width="570"></iframe><br />
<br />
Si vous souhaitez remercier l'auteur de cette vidéo, voici ce qu'il vous invite à faire (traduction perso de ce que OtaKing77077 indique sous sa vidéo) :<br />
<br />
<i>Ne me soutenez pas sur Patreon, parce-que je n'en ai pas ! Et ne faites pas de dons sur mon Kickstarter, parce-que je n'ai pas un de ces trucs-là non plus. Au lieu de ça, si vous avez apprécié ceci, offrez à quelqu'un sur votre lieu de travail, université, école ou autre, une barre chocolatée au hasard, ou une canette de Coca, ou un truc comme ça.</i><br />
<i>Sérieusement, ça les rendra probablement très heureux.</i><br />
<i>Ça me rendrait carrément heureux.</i><br />
<br />
OK, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Et merci encore à lui pour cette vidéo !Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-42122749656582337932015-03-17T15:05:00.000+01:002015-03-17T15:05:04.132+01:00Critique ciné : ChappieLe réalisateur/scénariste Neill Blomkamp a surpris tout le monde avec <b>District 9</b> (2009), puis il a globalement déçu avec <a href="http://www.dravensworld.net/2013/08/critique-cine-elysium.html"><b>Elysium</b></a> (2013), son premier film à gros budget (115 millions de dollars) aux visuels toujours aussi impressionnants, mais au scénario bien plus simpliste et qui privilégiait l'action à la profondeur de ses personnages. Malgré le semi-échec (critique et financier) d'<b>Elysium</b>, il n'a pas perdu de temps et a décidé d'adapter son propre court-métrage <a href="https://www.youtube.com/watch?v=VTnxP7e7-YA"><b>Tetra Vaal</b> de 2003</a> qui imaginait la police de Johannesburg aidée par des robots policiers. Revenant à un budget plus serré (49 millions de dollars), et s'inspirant aussi bien du manga <b>Appleseed</b> (pour le design du robot principal), que des jeux-video <b>Metal Gear</b> (pour le design de l'autre robot au centre du film), sans oublier la question de l'intelligence artificielle, il nous livre <b>Chappie</b> en 2015, un film particulièrement influencé par la plupart des thématiques abordées dans le film <b>RoboCop</b> de 1987 !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-zA9X1wLlB6k/VQafihk07OI/AAAAAAAALLg/Pw3wWTzfuoA/s1600/Chappie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-zA9X1wLlB6k/VQafihk07OI/AAAAAAAALLg/Pw3wWTzfuoA/s1600/Chappie.jpg" height="640" width="480" /></a></div>
<br />
Les enjeux de <b>Chappie</b> sont divers, et pourtant assez simplistes, car on remarque d'emblée que les différents protagonistes sont assez caricaturaux : l'ingénieur militaire incarné par Hugh Jackman (qui reprend pour l'occasion son accent australien d'origine) est un peu trop bas du front, tandis que le jeune nerd incarné par Dev Patel (<b>Slumdog Millionaire</b>) est un peu fade et beaucoup trop naïf par rapport à l'endroit où il travaille. On regrettera également que la présence de Sigourney Weaver se résume à quelques scènes qui n'exploitent jamais le talent de l'actrice. Impossible en revanche de passer à côté de Ninja et Yo-Landi (du groupe de rap-rave sud-africain <b>Die Antwoord</b>) qui interprètent plus ou moins leur propre rôle en version gangsta et qui apportent un côté visuel très cyberpunk plutôt bienvenu dans un film avec des robots, malgré les réserves que l'on pourrait adresser ici et là à la qualité de leur jeu d'acteur.<br />
<br />
Mais celui qui vole la vedette à tout le monde, c'est bien entendu Sharlto Copley, le grand copain (d'enfance) du réalisateur Neill Blomkamp qui prête sa voix et ses mouvements au fameux Chappie, dans une prestation mêlant force et sensibilité qui prouve une nouvelle fois à quel point le réalisateur est à l'aise dans le domaine des effets spéciaux. On ne doute en effet jamais de la véracité des interactions entre les humains et le robot, malgré le fait que ce dernier n'était pas forcément physiquement présent lors du tournage de toutes les scènes (il était en revanche remplacé par Sharlto Copley qui agissait en tant que doublure et référence gestuelle pour les animateurs qui ont ensuite intégré le robot).<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="321" src="https://www.youtube.com/embed/ejQQG4jcuRo?rel=0" width="570"></iframe><br />
<br />
On peut éventuellement reprocher à <b>Chappie</b> sa grande naïveté, notamment dans le traitement un peu trop survolé de certaines technologies pourtant au cœur de l'histoire, mais aussi pour ses personnages qui frôlent régulièrement le ridicule, sans parler des enjeux finalement assez simplistes. Pourtant, le film est une belle réussite parsemée de beaux moments d'émotion, qui fonctionnent certainement encore plus si on est sensible à l'évolution de la robotique, mais aussi de bonnes grosses phases d'action qui s'avèrent moins gratuites et plus lisibles que dans <b>Elysium</b>.<br />
<br />
On aurait tort d'enterrer le talent de Neill Blomkamp à la vue de l'échec incompréhensible de <b>Chappie</b> en salles ! D'une part car le metteur en scène se fait avant tout plaisir en s'inspirant des icônes cultes de sa génération comme le <b>RoboCop</b> original, <b>Appelez-moi Johnny 5</b> (<b>Short Circuit 2</b> en VO) ou encore <b>Blade Runner</b>, mais d'autre-part car il le fait avec une grande honnêteté et une véritable volonté de divertir et d'en mettre plein la vue, sans toutefois se prendre pour un esthète (qui a dit Michael Bay ?), et pour un budget nettement inférieur à celui de certains de ses camarades.<br />
<br />
Donc pour résumer : malgré quelques défauts évidents mais qui ne m'ont pas gâché le film, j'ai tout simplement adoré <b>Chappie</b> que j'ai envie de comparer à une sorte de <b><a href="http://www.dravensworld.net/2011/10/critique-cine-real-steel.html">Real Steel</a></b> (qui contenait aussi des robots, Hugh Jackman, des défauts très visibles, mais pourtant de sublimes moments d'émotion et des effets spéciaux très impressionnants) en version adulte ! Et maintenant je me demande, comme tout le monde, ce que va faire Neill Blomkamp pour son futur <b>Alien 5</b> qui devrait marquer le grand retour d'Ellen Ripley au cinéma...Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-81275382113797076352015-03-09T22:00:00.002+01:002015-03-09T22:00:33.011+01:0024FPS HS 2015 : Les films de FévrierPetit bilan du mois de février 2015, principalement sans spoiler, avec quelques films qui ont tout de même pas mal fait parler d'eux, sans oublier les Oscars !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-e4ReazD-wFM/VP4JD0NdNdI/AAAAAAAALLE/ZKOOi8PnyGQ/s1600/24FPSHSFevrier2015.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-e4ReazD-wFM/VP4JD0NdNdI/AAAAAAAALLE/ZKOOi8PnyGQ/s400/24FPSHSFevrier2015.jpg" /></a></div>
<br />
Et on commence d'ailleurs l'émission avec notre retour sur la 87ème cérémonie des Oscars. Les films nommés, ceux qui n'ont pas été nommés, les gagnants, les perdants, etc...<br />
<br />
Puis nous évoquons 5 films sans spoiler :<br />
<br />
- <b>Le Septième Fils</b> de Sergueï Brodov<br />
- <a href="http://www.dravensworld.net/2015/02/critique-cine-foxcatcher.html"><b>Foxcatcher</b> de Bennett Miller</a><br />
- <a href="http://www.dravensworld.net/2015/02/critique-cine-jupiter-le-destin-de.html"><b>Jupiter - Le Destin De l'Univers</b> de Andy et Lana Wachowski</a><br />
- <b>50 Nuances De Grey</b> de Sam Taylor-Johnson<br />
- <a href="http://www.dravensworld.net/2015/02/critique-cine-american-sniper.html"><b>American Sniper</b> de Clint Eastwood</a><br />
<br />
Et nous revenons à partir de 02h53, après le signal sonore, sur deux films, mais cette fois avec spoilers : tout d'abord <b>American Sniper</b> puis <b>Foxcatcher</b>.<br />
<br />
Bonne écoute, et n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de ces films ou des Oscars !<br />
<br />
<iframe frameborder="no" height="164" scrolling="no" src="https://w.djpod.com/player/?podcast=24FPS&id=108524" width="100%"></iframe><br />
<br />
Pour rappel, vous pouvez vous abonner à 24FPS <a href="http://itunes.apple.com/fr/podcast/24fps/id719527617">sur iTunes</a> ou <a href="http://feeds.djpod.com/24fps">via RSS</a> et retrouvez nous sur <a href="http://www.bepod.be/">le site officiel de l'émission</a> ou via nos comptes <a href="http://www.facebook.com/24fpspodcast">Facebook</a> et <a href="http://twitter.com/24fpspodcast">Twitter</a>.<br />
<br />
Crédits musicaux : Beasts Of Burden des Rolling Stones, issu de l'album Some Girls (1978), et Witchcraft par Frank Sinatra, sorti en single en 1957 puis figurant sur la compilation All The Way en 1961 (à ne pas confondre avec la version plus rapide ré-enregistrée en 1963 pour l'album Sinatra's Sinatra, ni avec la version en duo avec Anita Baker qui figure sur l'album Duets de 1993).Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-3911862603796607602015-03-02T13:50:00.001+01:002015-03-02T13:50:26.615+01:0024FPS 69 : BirdmanIl a fallu attendre que la 87ème cérémonie des Oscars soit passée pour que Birdman de Alejandro González Iñárritu sorte enfin en France et que nous puissions l'aborder dans 24FPS, le podcast ciné avec ou sans spoiler !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-XSlnORzVHFo/VPRcOSC7vcI/AAAAAAAALFM/oGbOUmS-i0w/s1600/24FPS69.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-XSlnORzVHFo/VPRcOSC7vcI/AAAAAAAALFM/oGbOUmS-i0w/s400/24FPS69.jpg" /></a></div><br />
Donc après une courte présentation de la carrière du réalisateur, puis un historique de la genèse du film et de son casting, Julien et moi-même livrons notre avis sur Birdman, dans un premier temps sans spoiler, puis de manière beaucoup plus détaillée et en révélant les scènes principales du film après le signal sonore.<br />
<br />
<iframe width="100%" height="164" scrolling="no" frameborder="no" src="https://w.djpod.com/player/?podcast=24FPS&id=107885"></iframe><br />
<br />
Bonne écoute, et n'hésitez pas à nous donner votre vision du film !<br />
<br />
Pour rappel, vous pouvez vous abonner à 24FPS <a href="http://itunes.apple.com/fr/podcast/24fps/id719527617">sur iTunes</a> ou <a href="http://feeds.djpod.com/24fps">via RSS</a> et retrouvez nous sur <a href="http://www.bepod.be/">le site officiel de l'émission</a> ou via nos comptes <a href="http://www.facebook.com/24fpspodcast">Facebook</a> et <a href="http://twitter.com/24fpspodcast">Twitter</a>.<br />
<br />
Crédits musicaux : Get Ready de Antonio Sánchez, issu de l'album Birdman Or The Unexpected Virtue Of Ignorance - Original Drum Score (2014), et Crazy de Gnarls Barkley, issu de l'album St. Elsewhere (2006)Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-77778798284604570862015-02-28T20:51:00.000+01:002015-02-28T20:51:11.029+01:0024FPS 68 : Kingsman Services SecretsEt voici le premier épisode complet de 24FPS, le podcast ciné avec ou sans spoiler, de l'année 2015, et il est consacré au film <b>Kingsman Services Secrets</b> de Matthew Vaughn !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-kUC17PBLECA/VOt_Mon70oI/AAAAAAAALBg/R7xBOcUQSec/s1600/24FPS68.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-kUC17PBLECA/VOt_Mon70oI/AAAAAAAALBg/R7xBOcUQSec/s400/24FPS68.jpg" /></a></div><br />
Dans la première partie de l'émission, Julien et moi revenons tout d'abord sur le comic book d'origine puis sur la carrière déjà riche de Matthew Vaughn, avant de livrer nos impressions sur Kingsman Services Secrets sans le moindre spoiler. Puis, après le signal sonore, nous explorons les détails du film en racontant toute l'histoire mais aussi en relevant les références dissimulées dans celui-ci.<br />
<br />
<iframe frameborder="no" height="164" scrolling="no" src="https://w.djpod.com/player/?podcast=24FPS&id=107289" width="100%"></iframe><br />
<br />
Bonne écoute, et n'hésitez pas à réagir aux différentes questions restées en suspens durant l'émission !<br />
<br />
Pour rappel, vous pouvez vous abonner à 24FPS <a href="http://itunes.apple.com/fr/podcast/24fps/id719527617">sur iTunes</a> ou <a href="http://feeds.djpod.com/24fps">via RSS</a> et retrouvez nous sur <a href="http://www.bepod.be/">le site officiel de l'émission</a> ou via nos comptes <a href="http://www.facebook.com/24fpspodcast">Facebook</a> et <a href="http://twitter.com/24fpspodcast">Twitter</a>.<br />
<br />
Crédits musicaux : Manners Maketh Man de Henry Jackman & Matthew Margeson, issu de l'album Kingsman The Secret Service (2015), et Money For Nothing de Dire Straits, issu de l'album Brothers In Arms (1985)Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-21556379860119900432015-02-26T09:32:00.000+01:002015-02-26T09:32:10.182+01:00Le premier clip de mon groupe Defraktor !Je ne parle pas souvent musique par ici, pas aussi souvent que je le voudrais en tout cas ! Mais je suis guitariste et cela fait bientôt 10 ans que j'essaie de monter un groupe de Thrash-Metal. Et les choses se sont enfin concrétisées il y a 3 ou 4 ans avec la rencontre de musiciens sérieux et motivés. Le résultat se nomme Defraktor et nous avons déjà donné quelques concerts dans l'est de la France.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-DaqriU-2OC4/VO7YE1V_M9I/AAAAAAAALCM/-BA21J5al7Q/s1600/Defraktor_logo.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-DaqriU-2OC4/VO7YE1V_M9I/AAAAAAAALCM/-BA21J5al7Q/s1600/Defraktor_logo.png" height="148" width="400" /></a></div><br />
Aujourd'hui nous sommes en mesure de vous proposer notre premier morceau écoutable en ligne. Il s'agit du titre <b>Echoes Of A Dark Future</b> que nous avons pu enregistrer dans des conditions semi-professionnelles dans le cadre d'une compilation vinyle qui devrait sortir très prochainement. C'était pour nous une première expérience d'enregistrement dans des conditions proches du studio, et nous avons décidé de rendre le morceau disponible à l'écoute via ce clip "fait-maison" :<br />
<br />
<iframe width="570" height="321" src="https://www.youtube.com/embed/kY_SvvkqdCI?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe><br />
<br />
Pour info, nous travaillons déjà sur la sortie d'un CD qui contiendra trois autres titres que celui présenté ci-dessus, et je peux déjà vous dire que la qualité de production sonore est sans commune mesure avec ce que vous pouvez entendre ici. Je vous en reparlerai lorsque ce sera disponible, mais en attendant vous pouvez rester informés de l'actualité du groupe via <a href="http://www.facebook.com/defraktormetal">sa page Facebook</a> ou également <a href="http://www.twitter.com/defraktor">sur Twitter</a>.Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6941459917878659061.post-89249823180635250152015-02-24T22:57:00.001+01:002015-02-24T22:57:20.777+01:00Critique ciné : Kingsman - Services SecretsAprès avoir marqué les esprits avec <b><a href="http://www.dravensworld.net/2010/04/critique-cine-kick-ass.html">Kick-Ass</a></b> puis <b><a href="http://www.dravensworld.net/2011/06/critique-cine-x-men-le-commencement.html">X-Men - Le Commencement</a></b>, Matthew Vaughn a dans un premier temps commencé à travailler sur <b><a href="http://www.dravensworld.net/2014/08/24fps-57-x-men-days-of-future-past.html">X-Men Days Of Future Past</a></b> avant d'abandonner le projet pour cause de différends créatifs avec le studio. Mais il n'a pas pour autant abandonné le monde des comics puisqu'il s'est immédiatement mis au travail pour adapter <b>The Secret Service</b>, une BD de Mark Millar et Dave Gibbons parue en 2012/13 qu'il connait bien puisqu'il avait participé à son scénario. Quelques acteurs prestigieux au casting, une histoire légèrement réécrite et voici que débarque <b>Kingsman - Services Secrets</b> sur grand écran en ce début 2015.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-NV7T29f4814/VOsNEzcuBsI/AAAAAAAALBI/IvDNRuIgYnE/s1600/KingsmanServicesSecrets.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-NV7T29f4814/VOsNEzcuBsI/AAAAAAAALBI/IvDNRuIgYnE/s1600/KingsmanServicesSecrets.jpg" height="640" width="480" /></a></div>
<br />
C'est en quelque sorte un mix entre <b>Kick-Ass</b> et <b>X-Men - Le Commencement</b> : un jeune homme se retrouve propulsé dans un monde d'action et de grands méchants tels qu'on les voit dans les films de James Bond (au lieu du monde des comics de <b>Kick-Ass</b>), mais il doit tout d'abord faire ses preuves au sein d'une école spéciale située dans une riche demeure (un peu comme l'école du Professeur Xavier), aux épreuves aussi surprenantes que potentiellement mortelles. Quoique contrairement aux deux films pré-cités, les choses paraissent assez faciles dans l'ensemble et peu d'efforts ont été déployés pour tenter de rendre cette histoire un minimum crédible. Et <b>Kingsman</b> n'est pas vraiment non-plus la grosse comédie déjantée que semblent vendre les bande-annonces. Le film est certes assez drôle par moments, mais cela alterne étrangement avec des moments beaucoup plus sérieux qui ne fonctionnent pas vraiment comme ils le devraient, donc le film ressemble souvent à un gros fourre-tout mal équilibré qui a du mal à choisir son camp, et c'est un peu dommage...<br />
<br />
Côté casting, Michael Caine reste sans surprise dans son registre habituel, Mark Strong est toujours aussi bon dans le domaine du "pince sans rire" et Colin Firth s'avère très surprenant à contre-emploi tandis que Samuel L. Jackson est un peu fatigant avec ses cabotinages incessants. Du côté des jeunes, la quasi-débutant Taron Egerton peine à être totalement convaincant en personnage principal avant la dernière partie du long-métrage, alors que ses collègues féminines, Sophie Cookson et surtout l'acrobatique Sofia Boutella sortent nettement mieux leur épingle du jeu !<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="321" src="https://www.youtube.com/embed/-xE63Mc0858?rel=0" width="570"></iframe><br />
<br />
<b>Kingsman - The Secret Service</b> est tout de même un divertissement assez honnête, et il s'avère très surprenant par moments ! Mais on est loin d'un film qui marque les esprits comme l'étaient <b>Kick-Ass</b> ou <b>X-Men - Le Commencement</b>. Matthew Vaugh reste un incontournable de l'adaptation de comics au cinéma, même si ce nouveau film peut laisser penser que le cinéaste commence à tourner en rond au niveau des thématiques abordées et des scènes choc (les points communs avec certains retournements de situation de <b>Kick-Ass</b> sont tout de même assez nombreux dans <b>Kingsman</b>), mais on n'en suivra pas avec moins d'intérêt la suite de la carrière du cinéaste.Dravenhttp://www.blogger.com/profile/00191572239278744963noreply@blogger.com0