La saga Batman au cinéma (part. 1) : les années 40/60

À l'image de la série (pour l'instant inachevée) d'articles consacrée à la saga Superman au cinéma, je pense qu'il est temps de s'intéresser au Chevalier Noir et à sa longue carrière cinématographique...

Batman est à ce jour le héros de comics ayant été le plus adapté au cinéma. "Batman v Superman" de ZackSnyder marque en effet la 11ème apparition sur grand écran (oui oui, 11, sans compter les long-métrages animés sortis directement en VHS et DVD/Blu-Ray !) de ce personnage ultra-célèbre qui a déjà connu de multiples déclinaisons au tons très différents !

Mais commençons par les origines de Batman : il fait sa toute première apparition papier en mai 1939 dans le 27ème numéro de "Detective Comics" sous le nom de The Bat-Man (avec un tiret au milieu), avant que le nom ne soit changé en The Batman au bout de quelques mois. Ce nouveau héros est créé par l'artiste Bob Kane et le scénariste Bill Finger en réponse au succès de Superman, apparu un an plus tôt, avec la volonté de créer un justicier qui en serait l'exact contraire, c'est-à-dire un personnage sombre et ancré dans le réel. Sa véritable identité est Bruce Wayne, un jeune milliardaire ayant assisté au meurtre de ses parents alors qu'il était enfant, qui utilise régulièrement des informations obtenues par le biais de son ami le Commissaire Gordon pour combattre des gangsters et des savants fous sous un costume inspiré de l'apparence d'une chauve-souris (lui-même inspiré de divers croquis de machines volantes aux ailes de chauve-souris imaginées par de Leonard de Vinci 500 ans auparavant).


Les super-vilains sont encore très rares à l'époque et le premier à croiser la route de Batman est le Dr. Death (dans le 29ème numéro de "Detective Comics" en juillet 1939). Il faut attendre le printemps 1940 pour faire la connaissance de Robin, Catwoman et le Joker tandis que la ville (jusque-là sans nom) où se déroulent ces aventures est pour la première fois identifiée comme Gotham City durant l'hiver de la même année (une ville qui était, et est toujours, fortement inspirée par New-York la nuit).

Malgré son succès, et contrairement à Superman, le personnage de Batman ne connait pas immédiatement de déclinaison sous la forme d'un feuilleton "drama" radiophonique. Il faut donc attendre 1943 pour qu'il fasse sa première apparition en dehors des pages de BD, et cela se déroule directement sur grand écran :

"The Batman" (1943) :


"The Batman" n'est pas exactement un long-métrage. Il s'agit d'un "serial", c'est-à-dire une série en noir et blanc projetée au cinéma (la télévision est encore une technologie récente et surtout très peu répandue dans les foyers américains jusqu'à la fin des années 40). Pour info, ce sont des "serials" de science-fiction (notamment "Flash Gordon") ou mettant en scène des aventuriers dans les années 30 qui ont largement inspiré la création des sagas "Star Wars" et "Indiana Jones". Filmés comme des long-métrages puis découpés en épisodes, ces "serials" étaient souvent projetés le matin au rythme d'un épisode par semaine, juste avant la projection d'un véritable film longue-durée. Chaque épisode se terminait par un "cliffhanger" (apparemment appelé ainsi car l'héroïne de la série d'aventure de 1914 "The Perils Of Pauline" finissait suspendue au bord d'une falaise à la fin d'un célèbre épisode) afin que le public revienne le samedi suivant pour connaitre la suite et/ou le dénouement (une appellation et une formule largement reprises dans les séries télévisées modernes). Le "serial" le plus célèbre du début des années 40 était consacré au Captain Marvel (un personnage relativement similaire à Superman et également issu des comics), et celui-ci connut un tel succès critique et commercial (en faisant exploser les ventes des BD qui lui étaient consacrées et en surpassant largement Superman en terme de notoriété), qu'il était logique que Batman suive cette même voie en 1943 (tandis que Superman dût attendre 1948 puisqu'il était diffusé sous la forme d'un dessin-animé en couleur à cette époque).

Mais "The Batman" est plus proche d'un "serial" de détective que de super-héros. Son budget est beaucoup plus faible que "Captain Marvel" et cette série en 15 épisodes produite par les studios Columbia (d'une durée totale de 260 minutes) ne comporte quasiment pas d'effets spéciaux (le poster ci-dessus est celui du premier épisode). Batman (Lewis Wilson) y apparaît en tant qu'agent du gouvernement luttant contre le Dr. Daka (J. Carrol Naish), un japonais ayant inventé une machine qui transforme les gens en pseudo-zombies, avec l'aide de son fidèle acolyte Robin (Douglas Croft).



Si Batman est ici un agent du gouvernement, c'est pour contourner la censure qui aurait vu d'un mauvais œil le fait qu'un homme seul décide de faire régner la loi en agissant en marge des forces de police. Il faut aussi noter que la série est produite à une époque où les Etats-Unis sont en guerre contre l'Allemagne et le Japon. "The Batman" sert donc d'outil de propagande et contient de nombreuses remarques racistes à l'encontre des japonais.

Mais bien qu'étant de qualité plutôt médiocre, la série introduit des éléments nouveaux dans l'univers de Batman :

- Le personnage du majordome Alfred Pennyworth fait son apparition dans les comics quelques mois avant que ne soit diffusé le premier épisode de "The Batman" où il apparaît également (sous les traits de  William Austin). Il est fort probable que ce protagoniste ait été créé pour la série et que les scénaristes en aient parlé à Bob Kane, ce qui le décida à l'introduire dans la BD sous la forme d'un personnage de petite taille, enrobé et chauve. Mais le dessin fut modifié au bout de quelques mois pour ressembler à l'acteur William Austin et il devint donc grand, mince et moustachu. Ce sont ces caractéristiques physiques qui sont encore utilisées la plupart du temps de nos jours.

- Selon les BD de l'époque, Batman ne dispose que d'un tunnel secret reliant le manoir Wayne à une vieille grange qui abrite la Batmobile (une simple Cadillac noire dans "The Batman"), et quelques hangars sous-terrains secrets sont uniquement mentionnés dans un comic-book de 1942. Mais le second épisode de la série introduit un véritable QG situé sous la propriété, construit au sein de grottes peuplées de chauve-souris et accessible via une grande horloge à pendule située dans le manoir. Ce QG est alors nommé Bat's Cave. Il sera rapidement repris dans les comics, renommé Bat Cave puis Batcave (en un seul mot), et fait toujours partie des éléments indissociables du héros dans toutes ses déclinaisons depuis cette époque.

Malgré les critiques adressées à "The Batman" pour la faiblesse de ses scénarios, le mauvais jeu de ses acteurs et ses costumes ridicules (sans parler du fait que Batman est alors accusé d'arborer les cornes du diable), la série jouit d'un grand succès populaire et finit par être commercialisée aux Etats-Unis en version raccourcie et muette au format Super-8 dans les années 60, en version complète et parlante toujours en Super-8 dans les années 70, en version censurée (tous les dialogues à caractère raciste ayant été coupés) en VHS dans les années 80, et enfin en DVD Zone 1 (dans lequel il ne manque qu'une partie du second épisode) en 2005 :

(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)


"Batman And Robin" (1949) :


Suite au succès rencontré par "The Batman" en 1943, les studios Columbia produisent un nouveau "serial" de 15 épisodes (d'une durée totale de 263 minutes) en 1949. Celui-ci se nomme "Batman And Robin" et évolue dans un style très similaire à celui de son prédécesseur, sauf que le budget est plus serré et que le résultat s'avère encore plus ridicule et bourré d'incohérences.

Batman, Robin et Alfred sont cette fois interprétés par Robert Lowery, Johnny Duncan et Eric Wilton et deux autres personnages issus du comics viennent les rejoindre. Le Commissaire Gordon apparaît donc pour la toute première fois à l'écran sous les traits de Lyle Talbot, tandis que la journaliste Vicki Vale (visible sur le poster du 14ème épisode ci-dessus) est jouée par Jane Adams. Les héros doivent cette fois affronter The Wizard, un ennemi masqué capable de contrôler les voitures à distance et dont la véritable identité ne sera révélée qu'à la toute fin de la série. On n'y voit toujours pas de véritable Batmobile et les deux personnages principaux (qu'ils soient masqués ou non) conduisent cette fois un convertible Mercury de 1949.



On ne retiendra pas grand-chose de ce second "serial" si ce n'est la toute première apparition à l'écran du Bat-Signal (dévoilé dans les comics en février 1942). Celui-ci est de taille assez modeste et est entreposé dans le bureau du Commissaire Gordon. Lorsqu'il veut faire appel à Batman, il le roule jusqu'à sa fenêtre et le met sous tension, ce qui génère un rayon lumineux suffisamment puissant pour se refléter sur les nuages (même en plein jour, une incohérence parmi d'autres) !


Ce "serial" a également été publié en DVD Zone-1 en 2005 :


Après "Batman And Robin", il faut attendre 17 ans pour que le Chevalier Noir retrouve le chemin du grand écran. Dans les années 50, l'industrie des comics connait en effet de profonds changements qui l'éloigent de l'intérêt du public, et donc des studios !

En 1954, le docteur en psychiatrie Fredric Wertham publie un livre nommé "Seduction Of The Innocent" qui tente de démontrer la dangerosité des comic-books sur le développement social des enfants américains. Il affirme que l'imagerie violente de ces bande-dessinées est une cause majeure de la délinquance juvénile, et il considère notamment que les histoires mettant en scène Batman et Robin sont "psychologiquement homosexuelles" (sans parler de Wonder Woman qui est vue comme un symbole lesbien à cause de sa force et de son indépendance, ou encore de Superman qui est considéré comme non-américain et fasciste). Le livre remporte malheureusement une forte adhésion de la part de l'opinion publique (via une forte chute des ventes de comics mais aussi des rassemblements où des tas de comics sont jetés au feu) et cela attire l'attention du sous-comité du Sénat américain chargé de la délinquance juvénile. Des auditions y sont organisées en juin 1954 et de nombreux acteurs de l'industrie des comic-books ainsi que le Dr. Wertham y sont entendus.

(Wertham en train de témoigner devant le sous-comité)

Soucieux de se voir censurés par le gouvernement, les éditeurs de comics acceptent la formation d'une autorité indépendante chargée de réguler le contenu de leurs publications. La "Comics Code Authority" voit alors le jour et établit un certain nombre de règles, dont par exemple :
- Les officiels du gouvernement, les juges et les policiers ne doivent jamais être représentés d'une manière qui pourrait créer un manque de respect pour l'autorité.
- Un policier ne doit jamais être tué par un criminel.
- Les scènes de torture, de violence extrême ou d'agonie sont interdites.
- Le crime doit être montré comme une activité sordide et les criminels ne doivent pas générer de sentiment de sympathie.
- Dans tous les cas, le bien doit triompher du mal.
- Les vampires, loup-garous, fantômes et zombies sont interdits, et aucune publication ne doit comporter les termes "horror" ou "terror" dans son titre.
- Les expressions obscènes, profanes ou vulgaires sont interdites.
- Les femmes doivent être dessinées de façon réaliste et leurs attributs physiques ne doivent pas être exagérés.
- La nudité, les situations suggestives et quasiment toutes les formes d'activités sexuelles (qu'il s'agisse de séduction, de viol, d'activités extra-conjugales ou de toutes pratiques déviantes) sont bannies. Seules les romances démontrant la sacralité du mariage sont tolérées.

Les éditeurs doivent dès lors soumettre leurs publications à la CCA (Comics Code Authority) qui en vérifie le contenu avant d'apposer son sceau sur la couverture, ce qui signifie que le comic-book peut officiellement être mis en vente.


Si certains éditeurs modifient drastiquement le ton de leurs ouvrages, d'autres mettent purement et simplement la clé sous la porte (comme les comics horrifiques). Dans le cas de Batman, cela se traduit par des changements drastiques avec par exemple le Joker qui devient un simple malfaiteur jouant de mauvais tours ou Batman et Robin qui se rendent régulièrement dans des dimensions parallèles ou dans l'espace pour lutter contre d'horribles (mais ridicules) créatures extra-terrestres. Malgré ces modifications, les ventes de comics en général connaissent de fortes baisses à partir de ce moment...

Note : bien qu'ayant allégé ses règles à de nombreuses reprises à partir des années 70 (notamment en admettant en 1971 la représentation de l'usage de drogue si le but est de faire de la prévention), la CCA a continué d'exister jusqu'en 2011 dans le cadre des publications spécifiquement destinées aux enfants, même si peu d'éditeurs continuaient d'y soumettre leurs œuvres (surtout depuis les années 90/2000).

En 1964, les titres consacrés à Batman connaissent de nouveaux changements. Afin d'endiguer la chute de sa popularité (qui a failli provoquer l'annulation pure et simple du personnage en kiosque), le directeur des publications DC Comics décide d'embaucher de nouveaux dessinateurs et scénaristes pour relancer les ventes. Résultat : le masque et le costume de Batman sont légèrement modifiés (il arbore désormais un cercle jaune autour de son symbole sur la poitrine), les dessins sont mieux proportionnés et beaucoup plus dynamiques, et surtout Batman revient à plein temps à Gotham City où ses agissements s'apparentent désormais à celui d'un "détective" (l'un des surnoms officiels de Batman) qui s'affaire à résoudre des énigmes afin de mettre les bandits sous les verrous. Les ventes repartent enfin à la hausse !

Note : l'ensemble de l'industrie des comics connait des changements similaires au début des années 60 et cela est considéré aujourd'hui comme le point de départ de l'âge d'argent (Siver Age) des comics. Toute la période précédente (depuis l'apparition de Superman en 1938) étant considérée comme l'âge d'or (Golden Age) des comics.

Batman est à nouveau à la mode : en 1965 les 15 épisodes de "The Batman" sont re-projetés au cinéma sous le titre "An Evening With Batman And Robin" et connaissent à nouveau un grand succès populaire. Les studios ABC et 20th Century Fox commencent alors à développer une série TV et un long-métrage...

"Batman" (1966) :


A l'origine, le film devait être projeté avant le début de (et devait donc servir de promotion à) la série TV. Mais la diffusion de la série ayant été avancée à janvier 1966, le film voit sa production reportée à la fin du tournage de celle-ci et sort dans les salles américaines durant la pause de mi-saison de la diffusion TV.

Malgré les changements de ton intervenus dans la BD deux années auparavant, le producteur William Dozer considère que le seul moyen de produire la série et le film est de rendre le tout comique (voire intentionnellement ridicule) et dans un style visuel très "pop", avec des couleurs saturées et des apparitions d'onomatopées durant les scènes de combat. Les acteurs surjouent et certains de leurs dialogues sont tellement idiots qu'ils en deviennent surréalistes (notamment durant les scènes de résolution des intrigues du Sphinx (The Riddler en VO, également parfois appelé l'Homme Mystère en Français). Le succès est toutefois au rendez-vous et les Etats-Unis connaissent alors leur première "bat-mania" grâce à la vente de nombreux produits dérivés !



Batman et Robin (interprétés par Adam West et Burt Ward) y tentent de déjouer un complot mondial orchestré par le Joker (Cesar Romero, qui refusait de raser sa moustache et la recouvrait de maquillage blanc, comme le reste de son visage), Catwoman (Lee Meriwether, qui succède à Julie Newmar qui interprétait ce rôle durant la première saison de la série et qui le reprendra pour la seconde saison, avant de le laisser à la chanteuse afro-américaine Eartha Kitt pour la troisième saison), le Pingouin (Burgess Meredith) et le Sphinx (Frank Gorshin, qui interprétait ce rôle dans les saisons 1 et 3 de la série, John Astin jouant le Sphinx de la saison 2). Le Commissaire Gordon y apparait également sous les traits de Neil Hamilton, tandis qu'Alfred Pennyworth est joué par Alan Napier.

Bien qu'étant aujourd'hui considéré comme une version parodique de Batman, le film réalisé par Leslie H. Martinson est pourtant assez fidèle aux comics publiés à la fin des années 50 et au début des années 60, suite à la création du Comics Code. Les personnages, (notamment les méchants) y possèdent toutes les caractéristiques physiques et comportementales de leurs équivalents dessinés. Batman et Robin utilisent pour la première fois à l'écran une véritable Batmobile (dérivée du concept-car Lincoln Futura de 1955) mais aussi un Bat-Hélicoptère, un Bat-Bateau, une Bat-Moto, ainsi que pléthore de gadgets loufoques dont le nom commence toujours par le préfixe "Bat-". La Batcave, le Bat-Ordinateur et le Bat-Signal sont également présents, même si ce dernier n'est jamais visible à l'écran et qu'il faut se contenter du faisceau lumineux dans le ciel nocturne de Gotham City. La production est assez ambitieuse pour l'époque et comporte de nombreuses scènes d'action, des décors variés en intérieur et en extérieur, des plans aériens, des effets spéciaux et même des considérations liées au contexte géopolitique de cette période, c'est-à-dire la Guerre Froide (le téléphone rouge utilisé par le Commissaire Gordon pour joindre Batman étant lui-aussi un symbole fort de cette époque).

Le film connait encore aujourd'hui une grande popularité et a été édité en vidéo à de nombreuses reprises : en VHS dans les années 80 et 90, en DVD en 2001, puis à nouveau en DVD/Blu-Ray en 2008 :

(Une des jaquettes françaises du DVD)

La série de 120 épisodes quant à elle, et bien qu'ayant largement influencé la pop culture américaine, a dû attendre les éditions DVD et Blu-Ray de 2015 pour être enfin commercialisée en vidéo pour la toute première fois, à cause de problèmes de droits divers et complexes entre ABC/20th Century Fox et DC Comics (et peut-être même également Warner Bros. qui produit et distribue toutes les autres adaptations de Batman réalisées par la suite), ce qui ne l'a pas empêchée d'être régulièrement rediffusée à la télévision dans le monde entier, comme par exemple en France en 1967 sur la deuxième chaîne de l'ORTF, puis en 1984 sur Canal + et en 1989 sur France 3.

Cette série a été stoppée par la chaîne ABC en 1968 à l'issue d'une troisième saison dont les audiences sont en baisse (malgré l'ajout du personnage de Batgirl, apparu 2 ans plus tôt dans les comics). La chaîne concurrente NBC propose alors de produire une quatrième saison (une pratique courante à la télévision américaine) à condition de pouvoir réutiliser les plateaux et décors construits par ABC. Malheureusement, ceux-ci viennent d'être démolis et NBC retire son offre.

Il existe toutefois un téléfilm nommé "Return To The Batcave : The Misadventures Of Adam And Burt" datant de 2003 qui revient sur les coulisses de la série. Adam West et Burt Ward y interprètent leurs propres rôles et enquêtent sur le vol d'une Batmobile utilisée dans la série originale. Ils croisent la route d'autres anciens acteurs de la série et le tout est l'occasion d'évoquer de nombreux souvenirs (aussi loufoques qu'authentiques) liés aux tournages des années 60 via des scènes de flashbacks interprétées par des acteurs qui leur ressemblent lorsqu'il étaient plus jeunes. Pour les raisons de droits citées plus haut, aucun extrait de la série originale n'est visible et seules des scènes du film de 1966 sont parfois montrées. Le téléfilm a été édité en DVD en 2005 et est sorti en France sous le titre "Dans La Grotte De Batman" :




Le film et la série TV des années 60 sont longtemps restés dans l'inconscient collectif comme étant le seul moyen de retranscrire les aventures du Chevalier Noir sur un écran (certains éléments comme la Batmobile ou la musique composée par Neal Hefti pour le générique sont devenus cultes) ! Mais tout cela allait radicalement changer dans les années 80...

À suivre...

(Cliquez ici pour lire la seconde partie du dossier)

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